Fiscalité écologique, Gilets jaunes, Brexit et manuels d’économie : notre directeur Maxime Sbaihi était l’invité de BFM Business le 15 novembre 2018.
Maxime Sbaihi s’inquiète du niveau de robotisation dans l’industrie française, très en dessous de celui du Japon, et ne pense pas qu’un ministre de l’industrie résoudrait le problème.
Il regrette que la fiscalité écologique ne soit pas neutre, claire et équitable. « Elle ne va pas toujours à la lutte contre le changement climatique, et la filière bovine n’est pas concernée alors qu’elle le devrait par exemple », explique-t-il.
Où sont les propositions de politique publique pour baisser les taxes ?
Pour notre directeur général, les « gilets jaunes » représentent un ras le bol à entendre. Mais il s’étonne que personne n’y réponde, pas même les formations politiques qui récupèrent le mouvement. « Où sont les propositions de politique publique pour baisser les taxes », interroge-t-il ? Il rappelle que l’optimisation fiscale est légale. Précisément en raison du trop fort niveau de taxation en France. « Ceux qui profitent de l’usine à gaz des niches fiscales, ce sont ceux qui peuvent se le permettre. Il faut simplifier les taxes, pour tout le monde. Baisser le niveau d’imposition. Repenser le périmètre d’intervention de l’Etat. »
Les manuels d’économie doivent changer.
Maxime confie également avoir beaucoup lu Alter Eco au Lycée, et regretter aujourd’hui avoir du découvrir par lui-même Frédéric Bastiat, Friedrich Hayek ou encore Jean-Baptiste Say. « Il faut reconnaître que les manuels d’économie sont biaisés. Il faudrait dépolitiser cet enseignement. » Il souligne que l’inculture économique des Français coûte très cher, et qu’ils pâtissent de ne pas apprendre les bases de la gestion de leur propre argent.
Pour revoir l’émission, cliquer ICI.