Le 1er juillet dernier, le gouvernement mettait en place l’abaissement à 80km/h de la limitation de vitesse sur les routes secondaires. Le Premier ministre faisait hier matin un premier bilan de la mesure controversée. A l’inverse, Gaspard Koenig a toujours mis en avant l’intérêt des « naked roads », ces « routes nues » où non seulement toutes les limitations, mais également tous les éléments de signalisation sont supprimés. Avec succès pour la sécurité routière.
Malgré des résultats présentés comme encourageants, l’abaissement de la limitation de la vitesse de 90 à 80 km/h fait l’objet de débats quant à la restriction de nos libertés individuelles, comme sur son efficacité dans la lutte contre l’insécurité routière. Une décision de cette ampleur, qui a d’ailleurs mis la France en crise contre l’Etat, et s’oppose frontalement à l’idée des “naked roads”, développée par Gaspard Koenig dans cet ouvrage à retrouver ICI.
Ces “naked roads” sont des routes sans le mobilier urbain habituel, comme les feux de circulation, les panneaux de signalisation, les lignes blanches et autres marquages routiers. Elles ont été expérimentées dans des villes comme Kensington ou Wiltshire et les résultats sont drastiquement positifs. En face d’un risque élevé, l’homme se responsabilise et son instinct de survie se réveille, ce qui limite de fait le nombre d’accidents. Surtout à l’heure où l’on estime que les automobilistes ignorent près de 70% de la signalisation routière.
En face d’un risque élevé, l’homme se responsabilise et son instinct de survie se réveille, ce qui limite de fait le nombre d’accidents.
Comme en conclut Gaspard, « on pourrait circonscrire les limitations de vitesse aux portions de route difficiles, tout en renforçant les contrôles et sanctions », rappelant qu’il faut « peu de lois, mais des lois bien faites et rigoureusement appliquées ».
En lien avec le code de la route, Génération Libre promeut également une libéralisation du permis de conduire, à travers notre rapport « Le permis de conduire pour tous » à lire ICI.
Gaspard Koenig a défendu cette idée dans Leçons de conduite, aux éditions Grasset et disponible ICI.