
Rubin Sfadj, avocat et porte-parole de GenerationLibre, est l’invité de l’émission RMC Mobilisation Générale pour parler de l’application « Stop Covid », aux côtés du député Guillaume Chiche et du docteur Christian Recchia.
Alors que le député LREM est farouchement opposé à toute forme de « tracking », notre porte-parole considère qu’il ne faut pas, sur ce sujet, avoir de position de principe. S’il faut veiller à ne pas sombrer dans l’enfer technologique chinois, il existe des moyens très précis de bénéficier de ces technologies en posant des garde-fous solides.
Pour Rubin Sfadj, le « tracking » – à condition qu’une étude sérieuse montre réellement son efficacité – peut être une solution envisageable. Cependant, il faut s’assurer de certaines modalités :
Contrairement à un régime autoritaire, une démocratie possède la capacité de revenir sur les décisions exceptionnelles prises en temps de crise, une fois celle-ci surmontée. Cet élément n’est pas négociable et doit figurer dans les mesures.
Enfin, Rubin rappelle qu’en matière de données personnelles, le risque zéro n’existe pas. D’où la nécessité d’un débat public de qualité : il ne peut y avoir de consentement des citoyens sans prise de conscience des risques encourus.
Face à une crise de cette ampleur, le principe de réalité nous contraint à envisager tous les outils qui sont à notre disposition. Il faut donc s’assurer que, si des mesures de « tracking » devaient être prises, toutes ces modalités soient respectées.
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