GenerationLibre propose une analyse inédite des conséquences positives et négatives des confinements sur l’espérance de vie des Français.
Les confinements mis en œuvre en France pour faire face à l’épidémie de Covid-19 ont permis de sauver des vies, mais ont aussi créé d’importants dégâts collatéraux dans la population.
Nous avons chiffré cette équation grâce à une méthodologie permettant de mesurer les conséquences positives et négatives des confinements sur l’espérance de vie des Français : d’un côté, les années de vie gagnées grâce aux mesures restrictives, de l’autre les années de vie perdues par les déclassements économiques.
Nous n’en concluons pas que les confinements n’étaient pas souhaitables, nous alertons contre la sous-évaluation de leurs effets secondaires, notamment chez les jeunes.
Notre modélisation aboutit à un gain estimé de 500 000 années de vie et une perte estimée de 1 200 000 années de vie à l’échelle nationale entre mars 2020 et avril 2021.
Ces premiers éléments de chiffrage ne sauraient être interprétés de manière définitive (ils appellent d’autres évaluations, avec d’autres méthodologies), mais fournissent un éclairage indispensable au débat public.
Les vies affectées par les confinements sont moins visibles que les vies préservées mais elles ne sont pas moins précieuses. Nos choix collectifs doivent être jugés sur leurs conséquences collectives.
GenerationLibre propose un modèle de marché libre du cannabis en France capable de mettre un terme au marché noir et de protéger le consommateur.
La lutte contre le cannabis en France est un échec sanitaire et sécuritaire. Si la répression ne détourne personne de son usage, elle met les consommateurs aux prises avec un système criminel. A l’inverse, la légalisation permet de réduire le crime, ne provoque pas d’augmentation significative de la consommation et favorise la protection des plus vulnérables.
Un tour d’horizon des différentes expériences menées à l’étranger (Uruguay, Etats-Unis, Canada) fait apparaître la supériorité des modèles fondés sur un libre marché régulé du cannabis pour assécher le marché noir.
Nous prônons une libéralisation de la production, de la distribution et de la consommation du cannabis en France.
Nous proposons une production par le secteur privé via un système de licence soumise à une règlementation pour assurer le respect de certaines normes sanitaires.
La distribution est librement assurée par tous les détenteurs d’une licence, aussi accessible à certains anciens dealers pour faciliter leur reconversion.
Enfin, la vente est interdite aux mineurs, la consommation restreinte dans certains lieux recevant du public comme pour le tabac, et la publicité réglementée comme pour l’alcool.
Les recettes fiscales issues de la légalisation du cannabis financent des programmes de prévention et d’accompagnement pour les personnes vulnérables et souffrant d’addiction.
Découvrez ICI le volume I – Légaliser le cannabis ; Arguments légaux et médicaux en faveur d’un
changement de modèle. (mai 2018).
GenerationLibre veut bousculer la procédure budgétaire pour réconcilier les Français avec l’impôt.
Le mouvement des Gilets jaunes en dit long sur l’ébranlement du consentement à l’impôt en France. En cause, un système fiscal lourd, opaque et complexe, qui laisse à nos concitoyens un sentiment d’impuissance sur le contrôle du budget de l’Etat.
L’augmentation des dépenses publiques ne répond pas à une demande explicite. Au contraire, la note révèle une fracture entre les budgets tels qu’ils sont votés et tels qu’ils sont souhaités.
Nous proposons un mécanisme qui permettrait aux Français de se glisser dans les habits du ministre du Budget.
Chaque année, lors de la déclaration de ses revenus, et après avoir pris connaissance de la structure générale du budget de la France (« ticket de caisse » personnalisé), le contribuable pourra renseigner une déclaration de choix fiscal afin de donner son avis sur la répartition, poste par poste, du budget de l’Etat.
Au moment de l’examen des projets de loi de finances, le Parlement devra organiser un débat sur les résultats de cette « consultation budgétaire citoyenne ».
L’objectif est double : renseigner les citoyens sur la destination de leur impôt, et informer les décideurs politiques sur les préférences budgétaires de leurs administrés.