Le « socle citoyen » dans les média

La tribune en faveur de l’instauration d’un « socle citoyen » inspiré de notre proposition de revenu universel fait l’objet de plusieurs reprises cette semaine : France 3 Hauts-de-France, BFM Lille, Media Bask, 20 minutes, Challenges… L’idée fait son chemin, soutenez-la en signant la pétition !

 

 


Pour lire l’article de 20 Minutes, cliquer ICI.

Pour lire l’article de Mediabask, cliquer ICI.

Pour lire l’article de France 3, cliquer ICI.

Pour lire l’article de Challenges, cliquer ICI.

 

Publié le 15/05/2020.

« Tracking » : Rubin Sfadj pose les garde-fous

Rubin Sfadj, avocat et porte-parole de GenerationLibre, est l’invité de l’émission RMC Mobilisation Générale pour parler de l’application « Stop Covid », aux côtés du député Guillaume Chiche et du docteur Christian Recchia.

 

Alors que le député LREM est farouchement opposé à toute forme de « tracking », notre porte-parole considère qu’il ne faut pas, sur ce sujet, avoir de position de principe. S’il faut veiller à ne pas sombrer dans l’enfer technologique chinois, il existe des moyens très précis de bénéficier de ces technologies en posant des garde-fous solides.

Pour Rubin Sfadj, le « tracking » – à condition qu’une étude sérieuse montre réellement son efficacité – peut être une solution envisageable. Cependant, il faut s’assurer de certaines modalités :

  • les données doivent être anonymisées rapidement et de façon sûre ;
  • les données doivent être supprimées à l’issue de la crise ;
  • la transparence doit être totale, notamment en donnant accès au code source de l’application, et en réalisant des études d’impact sur la vie privée pour les citoyens ;
  • la décision doit être prise à l’issue d’un débat démocratique de qualité.

Contrairement à un régime autoritaire, une démocratie possède la capacité de revenir sur les décisions exceptionnelles prises en temps de crise, une fois celle-ci surmontée. Cet élément n’est pas négociable et doit figurer dans les mesures.

Enfin, Rubin rappelle qu’en matière de données personnelles, le risque zéro n’existe pas. D’où la nécessité d’un débat public de qualité : il ne peut y avoir de consentement des citoyens sans prise de conscience des risques encourus.

Face à une crise de cette ampleur, le principe de réalité nous contraint à envisager tous les outils qui sont à notre disposition. Il faut donc s’assurer que, si des mesures de « tracking » devaient être prises, toutes ces modalités soient respectées.

 


Pour écouter l’extrait de l’émission, cliquer ICI et rendez vous à 27 minutes.

Pour relire la tribune de Rubin Sfadj, cliquer ICI.

Pour voir notre vidéo sur le « tracking », cliquer ICI.

Pour lire l’article du Figaro qui reprend les mises en gardes de Rubin Sfadj, cliquer ICI.

 

Publié le 09/04/2020.

Maintenir la démocratie en équilibre

Dans un entretien au Figaro, Gaspard Koenig explique que cette épidémie ne doit pas devenir un prétexte pour bâtir un système de surveillance quasi-totalitaire.

 

Pour le fondateur de GL, l’État ne doit pas profiter de la situation d’exception pour étendre de façon irréversible son emprise sur les individus et la société civile. Il rappelle que toute restriction des libertés doit être légitimée par une nécessité, et respecter le principe de proportionnalité.

La crise sanitaire que nous traversons ne saurait justifier l’avènement d’une « république des blouses blanches », pour reprendre l’expression de François Sureau. Un corps de métier (en l’occurrence le corps médical) ne peut pas décider de tout selon un objectif unique. Le respect de la multiplicité des finalités – protection des citoyens et respect de leurs libertés – est un pilier de notre démocratie. C’est en vertu du contrat social que les citoyens acceptent de suspendre leurs libertés pour préserver la santé de tous, et non pas l’inverse.

« Il y a deux manières de sortir d’une crise: soit en ouvrant les vannes de la liberté, soit en maintenant les dispositifs d’urgence. Ceux qui nous gouvernent devront faire le bon choix, et dompter leurs instincts planificateurs. » Gaspard Koenig

Il faut garder à l’esprit le caractère exceptionnel et temporaire de ces mesures. La suspension du Parlement et du Conseil constitutionnel crée un dangereux précédent, il faut donc veiller à ne pas admettre comme régulier ce dispositif extraordinaire.

La sécurité ne doit pas être un prétexte pour inscrire les suspensions de nos libertés sur le long terme. Gaspard rappelle que la démocratie comporte intrinsèquement une part de risque, que chaque citoyen doit avoir la sagesse d’accepter s’il veut sauvegarder ses droits et ses libertés.


Pour relire l’entretien, cliquer ICI.

Pour relire la tribune de Rubin Sfadj, « Notre vie privée ne doit pas devenir une victime collatérale du coronavirus », cliquer ICI.

Pour relire la chronique de Maxime Sbaihi, « Le virus de la décroissance », cliquer ICI.

Pour relire la chronique quel libéralisme apres coronavirus, « Penser l’après-virus sans sacrifier nos libertés », cliquer ICI.

 

Publié le 01/04/2020.

Vers un urbanisme libéral

Dans Phébé pour Le Point, Kevin Brookes, directeur des études de GenerationLibre, fait la recension d’un ouvrage en faveur de la libéralisation des politiques urbaines.

 

Dans l’ouvrage « Order without Design : How Markets Shape Cities », Alain Bertaud démontre que les villes s’organisent spontanément selon les désirs et les besoins de ses habitants. Le politique ne devrait pas imposer sa vision, forcément arbitraire et donc vouée à l’échec. Au contraire, il devrait agir comme un « facilitateur » en assouplissant les règles d’urbanisme pour notamment augmenter l’offre de logements.

Les urbanistes quant à eux devraient se focaliser sur la mobilité et l’accessibilité financière pour ne pas créer des trappes à pauvreté et permettre à chacun de s’émanciper librement.


Pour relire la recension de Kevin Brookes dans Le Point « Les politiques urbaines finissent mal, en général », cliquer ICI.

La liberté testamentaire plutôt que la réserve héréditaire

Cette semaine, le magazine La Vie s’est penché sur la réserve héréditaire et les potentielles évolutions à venir. Maxime Sbaihi, directeur de GenerationLibre, y explique pourquoi la réserve héréditaire est une entrave à la liberté testamentaire et pourquoi il faut la supprimer.

 

Le Code civil définit la réserve héréditaire comme « la part des biens et droits successoraux dont la loi assure la dévolution libre de charges à certains héritiers dits réservataires ». Autrement dit, si vous avez un enfant, vous devez lui réserver la moitié de votre patrimoine en succession, si vous en avez deux, vous devez leur réserver les deux-tiers, et si vous avez 3 enfants et plus, les trois quarts.

Si les défenseurs de cette réserve héréditaire expliquent que c’est un garde-fou contre les excès de la liberté testamentaire, Maxime rappelle à juste titre qu’ « il ne faut pas priver une population entière de sa liberté individuelle à cause de quelques abus ».

Au nom de quoi l’Etat devrait décider, après notre mort, de la répartition de notre héritage ? « La liberté individuelle et la propriété privée sont des valeurs fondamentales inscrites dans notre Constitution et dans la Déclaration des droits de l’homme » affirme Maxime. De plus, le Code Pénal prévoit déjà des garde-fous contre les abus de faiblesse mais aussi les captations d’héritages.

Une mission parlementaire vient d’être créée. Espérons que cela soit un premier pas vers la suppression complète de la réserve héréditaire pour une liberté testamentaire pleine et entière.


Pour lire l’article « La réserve héréditaire, une spécificité française vouée à évoluer ? », cliquer ICI (1 sur 1) et ICI (2 sur 2).

Pour lire notre note « Supprimer la réserve héréditaire – Pour la liberté, le mérite et la philanthropie », cliquer ICI.

Les think-tanks au chevet des partis politiques ?

Le nouvel économiste dresse un état des lieux des think-tanks en France. Laboratoires d’idées qui s’imposent aux côtés des décideurs politiques, de l’administration ou des acteurs de la société civile, ces structures de droit privé cherchent à influencer le débat public au travers de publications originales.

 

Si la France a été riche en clubs de réflexion politique, la production de ses politiques publiques a longtemps été l’apanage des administrations publiques.

Depuis une vingtaine d’années, les think-tanks d’inspiration anglo-saxonne dans leur fonctionnement, ambitions et résultats, commencent à se développer en France. A l’instar de GenerationLibre, que Le nouvel économiste prend en exemple, crée en 2013 dans le sillage de La République des idées, la Fondapol, Notre Europe, Europa Nova.

Dans la seconde partie du XXème siècle, au Royaume-Uni comme aux Etats-Unis ou en Allemagne, les think-tanks ont pu réussir à faire porter un agenda réformateur par des personnalités politiques, et à tout le moins, sont parvenus à imposer des idées nouvelles dans le débat public.

« Pour les libertés, toutes les libertés » avance ainsi ce think tank qui plaide aussi bien pour le revenu universel que pour la suppression de la réserve héréditaire, la propriété des données, la libéralisation du cannabis, et contre les effets pervers de la réglementation.

Des idées et propositions de politiques publiques réalistes que nous produisons et diffusons largement dans les media, auprès des décideurs et des étudiants.

Notre modèle de financement dépend entièrement de donateurs privés, qui partagent nos idées, soutiennent notre expertise pour peser dans le débat, et investissent dans les générations de décideurs de demain.

Pour nous aider à nous développer, n’hésitez pas à rejoindre l’aventure !


Pour lire l’article « Le phénomène think-tank »  cliquer ICI (1) et ICI (2).

Pour nous soutenir, cliquer ICI.

Le conféreralisme est l’avenir de l’Union européenne

Dans un entretien pour la Voix du Nord, Gaspard Koenig s’exprime sur le libéralisme de l’Union Européenne.

 

Gaspard confirme l’analyse selon laquelle l’Union Européenne est libérale et explique que c’est justement ce qui lui a permis de mettre en place le droit de la concurrence et la défense des droits individuels, deux grands piliers libéraux de l’Europe. De ce fait, il insiste sur l’importance de développer un modèle européen d’innovation et de libre concurrence pour se distinguer des Chinois et des Américains.

Concernant la défense des droits individuels, les institutions comme la Cour de justice de l’UE ou la Cour européenne des droits de l’homme sont, selon Gaspard, très pertinentes car elles permettent de faire modifier des pratiques quand certaines législations nationales sont trop liberticides.

Avec l’émergence de l’IA, la collecte des données devient une grosse source de création de valeur. Des régimes autoritaires verront ainsi leurs économies et leurs activités se développer bien plus rapidement que celle de l’Europe qui essaye tant bien que mal de protéger les données personnelles de ses utilisateurs au nom de nobles raisons. Malgré ce constat alarmant, Gaspard estime qu’il faut rester sur le chemin des lumières pour la protection des droits et qu’il revient à l’Europe de développer un modèle original de régulation.

Si Gaspard se sent très patriote au travers de la langue française et des ses territoires qu’il aime parcourir, il préférerait qu’il y ait, d’une part, au niveau européen, des régulations sur des grands thèmes comme l’environnement ou la gestion des données, et d’autre part, une pratique plus directe de la démocratie, au niveau local ou régional, notamment pour les modèles sociaux et les questions de la vie quotidienne. 


Pour lire l’entretien « Oui, l’Europe est libérale, et c’est très bien », cliquer ICI.

Pour lire notre recueil « Europa : dépasser le nationalisme », cliquer ICI.

L’état du libéralisme en France

Dans un entretien pour Contrepoints, notre community organizer Christophe Seltzer analyse l’état du libéralisme en France.

 

Christophe explique que le libéralisme est d’abord un modèle juridique minimal qui permet la multiplicité de projets de vie en respectant partout les droits fondamentaux de chacun. Et qu’en ce sens, plus que jamais, le libéralisme répond à l’émergence ou la résurgence de politiques identitaires.

« La liberté individuelle doit être au fondement des contrats politiques. » Christophe Seltzer

Il souligne également que l’Etat de droit plutôt que l’Etat-nation, au niveau français comme européen, est un combat culturel. Un combat qui doit s’accompagner d’un mouvement décentralisateur en France, et pro-subsidiarité en Europe. 

Il constate que les libéraux regrettent la trop grande présence de l’Etat mais estime qu’il faut déjà montrer que l’on peut se passer de l’Etat, pas à pas, dans un certain nombre de domaines. Pour lui, cela passe par le soutien et la promotion d’initiatives concrètes venues des associations et entreprises au cœur de la société civile. Et surtout, le développement de l’autonomie de chacun passe par l’établissement de propositions de politiques publiques réalistes.


Pour lire l’entretien « La liberté individuelle doit être au fondement des contrats politiques », cliquer ICI.

Procréation : la liberté de l’individu face aux biotechnologies

Dans un bel entretien pour L’Express, notre expert, Daniel Borrillo, débat avec le père du premier bébé-éprouvette, Jacques Testart. S’ils s’accordent sur la nécessite du débat démocratique, ils s’opposent sur presque tout.

 


Pour lire l’entretien « Quelles limites à l’aide médicale », cliquer ICI.

Pour lire l’article de L’Express « La guerre larvée autour de la GPA », cliquer ICI.

Pour lire notre rapport en faveur d’une GPA responsable, cliquer ICI.

Pour lire notre ouvrage « La famille par contrat », cliquer ICI.

Les racines de l’injustice fiscale

À la suite de la conférence de presse d’Emmanuel Macron, le professeur émérite d’économie Jacques Bichot et notre expert Marc de Basquiat ont apporté leur contribution sur la question de la justice fiscale en France.

 

Pour Marc de Basquiat, “la justice n’est pas l’égalité”. Notre expert analyse la question de la justice à travers le prisme de John Rawls, qui, dans sa Théorie de la justice, hiérarchise les notions antagonistes de liberté et d’égalité. Dans notre système si complexe, les différentes aides créent des effets de seuil, ce qui n’avantage pas toujours ceux qui gagnent le moins. Par exemple, la dépense publique est minimale pour les ménages sans emploi ou salariés à 1,6 SMIC, ce qui est contraire aux principes rawlsiens.

Aussi, quand un RSA couple est inférieur à deux RSA individuels et que le quotient conjugal n’est pas plafonné, il est plus intéressant financièrement de se pacser ou se marier seulement lorsqu’on est aisé. La technocratie a remplacé la démocratie, et une simplification fiscale drastique s’impose. Une allocation par enfant de l’ordre de 200 à 250€ par mois, ainsi qu’un crédit d’impôt de 480€ par adulte, tout cela financé par un impôt à taux unique de 23%, améliorerait ce qui est aujourd’hui onéreux, médiocrement efficace et parfois injuste.


Pour lire l’interview de Marc de Basquiat dans Atlantico, cliquer ICI.

Pour lire notre rapport en faveur d’un revenu universel réaliste, cliquer ICI.

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