Interrogée pour les 10 ans du journal L’Opinion sur la liberté d’entreprendre, notre présidente Monique Canto-Sperber livre un plaidoyer en faveur de l’esprit d’entreprise.
« Ouvrir un chemin, voilà ce que signifie pour moi l’esprit d’entreprendre ». Au principe de l’idée d’entreprendre, il y a, pour Monique, la volonté de ne pas se satisfaire du monde tel qu’il est et de vouloir répondre à cette insatisfaction « malgré les labeurs, les tracasseries et le risque d’échec ».
« Avec la liberté d’entreprendre, l’homme devient responsable du monde »
Pourtant, comme le rappel notre présidente, cet esprit d’entreprendre est parfois assimilé à une quête de gains personnels : le geste créateur deviendrait alors « conquérant » et ne serait là que pour s’assurer un profit personnel au détriment d’autrui, une « prise de pouvoir » en somme.
« C’est bien l’acte d’entreprendre qui crée l’avenir et rend l’espoir possible »
Mais c’est mal comprendre ce qu’est véritablement la liberté d’entreprendre qui est au fond le meilleur rempart face à ces abus : car c’est précisément la multitude d’entreprises individuelles non coordonnées qui permet qu’aucune ne prenne le pas sur une autre, chacune limitant les abus des autres.
Par ailleurs, l’esprit d’entreprendre repose sur la confiance : celle qu’a su inspirer l’entrepreneur à ceux qui le financent et croient en sa capacité à réussir. C’est donc la croyance profonde que l’homme n’est pas voué à se contenter d’un destin figé mais en sa capacité à changer le monde.
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Publié le 12/05/2023.
Interrogé par Contrepoints sur l’équivalence (ou non) entre communisme et nazisme, notre chargé d’études Rafaël Anselem pose des distinctions entre ces deux totalitarismes.
Pour Rafaël, si le communisme a conduit au totalitarisme, tout comme le nazisme, il refuse pour autant l’équivalence entre les deux régimes que certains peuvent être tentés de poser. On fait souvent l’erreur de ne voir le communisme et le nazisme qu’à travers le prisme unique et réducteur du totalitarisme : étant deux totalitarismes, ils seraient en quelque sorte complémentaires, deux manifestations d’un même principe. Mais pour notre chargé d’études, on oublie alors que contrairement au communisme, le nazisme se fonde sur une ontologie raciale et fondamentalement anti-libérale. Le nazisme s’oppose de ce fait à l’ « esprit des libertés » qui, pour Levinas, traverse en la guidant toute l’histoire de l’Occident depuis l’Antiquité.
« Les valeurs nazies et communistes ne se situent pas sur le même plan. Pour le dire simplement, je mange aisément à la table d’un communiste, pas à celle d’un nazi. »
Pour autant, Rafaël nous rappelle que le stalinisme n’est pas qu’une mise en application « ratée » des principes du communisme et qui aurait dégénéré, mais que la violence réside bien dans ses fondements mêmes. Car le communisme est bâti sur le refus de la séparation entre société civile et État, qui structure nos sociétés occidentales contemporaines. C’est cette distinction qui permet la création d’une sphère individuelle privée appartenant à chacun, et sur laquelle l’État n’a aucune prise. En refusant cette séparation, tout devient politique dans la société communiste et le champ d’action du Prince est illimité.
« Il y a une violence intrinsèque à la doctrine marxiste. La violence est contenue dans cette doctrine par l’effacement des individus qu’elle opère, d’autant plus marquée par une vision de la vie sociale tachée par la conflictualité (le prolétaire contre le bourgeois). »
En se fondant d’abord sur une vision finaliste de l’histoire qui doit aboutir à la libération du prolétariat, le communisme repose donc pour Rafaël nécessairement sur un effacement de l’individu et de sa vie intérieure au profit de la réalisation de l’Histoire, faisant de lui uniquement un moyen et non une fin. À une époque où l’esprit totalitaire prend des formes nouvelles et où le peuple peut céder aux chimères de l’utopie, il nous faut « en revenir à un esprit de libertés ».
« Face à des gens qui agitent l’utopie, qui animent une forme de spiritualité, il nous faut raviver un discours de la liberté qui soit poétique, qui aille chercher dans les passions, les émotions, afin d’éveiller une conscience de la liberté »
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Publié le 09/05/2023.
Dans sa chronique pour l’Opinion, notre présidente Monique Canto-Sperber s’inquiète de la progression fulgurante de l’intelligence artificielle face à l’intelligence humaine que nous devons urgemment protéger.
Pour Monique, ce nouveau robot conversationnel ne représente en fin de compte qu’une intelligence « de surface », dangereuse lorsque son utilisateur en oublie l’importance des sources et en perd sa lucidité. C’est ainsi que nous y trouvons une sensation de « déjà-lu », accentuée par le fait que ChatGPT produit une suite de mots probables et donc, une conversation plausible.
« Ce type d’intelligence de surface peut parfois se révéler utile, mais on doit alors rester lucide sur ce que l’on fait et bien distinguer le texte ainsi produit de ceux où les informations sont vérifiées et où l’auteur sait ce qu’il veut dire ou prouver. »
Monique compare le mécanisme de ChatGPT à celui des hommes qui, lorsqu’ils manquent d’inspiration, improvisent une succession de phrases sur un sujet qu’ils maîtrisent peu. Les intelligences artificielles, comme ChatGPT, ne sont finalement construites que par le biais de l’intelligence humaine. Il s’agit d’un pur « produit de notre culture ». À l’inverse, Monique réhabilite la maïeutique socratique, dans laquelle les réponses aux questions ne sont jamais figées et dont la valeur réside dans le caractère délibératif de la démarche.
« C’est aussi une bonne façon de montrer, par contraste, ce qu’il y a d’irréductible dans l’intelligence humaine dont il nous incombe d’être les gardiens, que nous devons entraîner et défendre dans l’enseignement, la transmission et la pratique de la rationalité publique. »
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Publié le 05/05/2023.
Dans un entretien pour Atlantico, notre expert Marc de Basquiat défend notre proposition de revenu universel en réaction à la réforme du RSA portée par le ministre du Travail, Olivier Dussopt.
Cette semaine, le ministre du Travail a annoncé une réforme du RSA qui prévoit de conditionner le versement de l’aide à 15 à 20 heures d’activités d’insertion ou de formation par semaine. Marc s’inquiète de l’efficacité de cette réforme. En effet, il y voit une sorte de « travail forcé » coûteux, difficile à mettre en place, et dont on voit mal comment il aidera les bénéficiaires du RSA, trop souvent installés dans la précarité, à retrouver du travail.
« Pouvons-nous imaginer que la magie opère en forçant les personnes les plus fragiles de notre société à venir s’asseoir 15 heures par semaine dans le bureau d’une administration, sans mission claire et sans perspective d’intégration ? »
Notre expert appelle à réformer « pour de vrai » le système social français. Il salue le travail de fond mené par Fabrice Lenglart, actuel directeur de la DRESS, sur le projet RUA (Revenu universel d’activité). Ce RUA, supposé regrouper le RSA, la prime d’activité et les aides au logement, a finalement pâti de la complexité de notre système.
« Il y a une déconnexion totale entre les discours simplistes des politiques et la réalité des réformes très techniques qui se trament dans l’ombre, grâce à la bonne volonté de quelques experts qui y comprennent un peu quelque chose. »
Marc défend à nouveau notre idée de revenu de liberté pour tous, qui lui, serait universel, automatique et inconditionnel. Ce revenu universel mensuel de 500 euros par adulte serait financé par une flat tax de 30%. Ainsi, cela aurait un effet redistributif quasi similaire à la combinaison de l’actuel impôt sur le revenu, du RSA et de la prime d’activité. À rebours des discours politiques simplistes, une réforme socio-fiscale un peu technique mais respectant un principe de simplification et assurant à tous un filet de sécurité contre la grande pauvreté.
« Comment la technostructure pourrait-elle admettre que les dizaines de milliers de règles compliquée et obscures actuelles ont une utilité très relative ? Comment se lancer dans un projet de simplification aussi massif sans une impulsion politique très déterminée ? »
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Publié le 04/05/2023.
Dans un entretien avec Baptiste Gauthey, rédacteur en chef de Contrepoints, notre expert Kevin Brookes analyse la consultation budgétaire citoyenne mise en place par Gabriel Attal, qu’il juge insuffisante pour répondre aux enjeux fiscaux et démocratiques.
Pour Kevin, ce nouvel outil va dans le bon sens mais n’est pas suffisant pour lutter contre « le ras-le-bol fiscal latent ». Il faut prendre le taureau par les cornes et simplifier notre politique fiscale, comme l’ont fait l’Australie et la Nouvelle-Zélande par exemple.
Rappelons qu’à l’origine, c’était une hausse de taxe qui avait suscité la mobilisation des premiers Gilets jaunes ! (…) Notre système fiscal est considéré à la fois comme inéquitable et trop complexe. Avec ses centaines de « niches fiscales » et son Code de l’impôt de plus de 1000 pages, il est pratiquement impossible de s’y retrouver, même pour les législateurs !
Kevin développe notre proposition de consultation budgétaire citoyenne, « plus ambitieuse que celle du Gouvernement ». Il évoque aussi l’idée du système de l’impôt-échange, dans lequel chaque citoyen aurait la possibilité de « flécher le montant total de son impôt vers les dépenses budgétaires qui lui semblent essentielles ».
Le but fondamental de cet exercice aurait été d’introduire plus de transparence, mais aussi de réduire l’illusion fiscale. Pour reprendre une formule attribuée à Colbert, les gouvernements ont tendance à « plumer l’oie pour obtenir le plus possible de plumes, tout en obtenant le moins possible de cris ». Plus il y a de transparence et de simplicité dans le système fiscal, plus il est difficile de recourir à ce procédé.
Notre expert revient sur plusieurs symptômes de la crise de la représentation politique que nous traversons depuis une dizaine d’années. L’hyperprésidentialisation de la Ve République et le manque de débat engendrent de la frustration démocratique.
L’hyperprésidentialisation qu’a induit la pratique de la Cinquième République fait naître des attentes démesurées des citoyens vis-à-vis de la personne du président. On le voit avec la réforme des retraites : alors qu’il s’agit d’un sujet de politiques publiques essentiel et assez technique, une partie du débat s’est déporté vers la personne du président… c’est à se demander si la détestation de sa personnalité n’est pas la première motivation des manifestants.
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Publié le 02/05/2023.
Dans un article pour Le Point, Kévin Badeau revient sur notre idée de consultation budgétaire citoyenne. Cette proposition, aujourd’hui portée par le ministre des Comptes publics Gabriel Attal, vise à lutter contre le ras-le-bol fiscal.
Ce mardi 25 avril, le Gouvernement lance une consultation auprès des citoyens intitulée « En avoir pour mes impôts ». Les témoignages recueillis ont vocation à aider le Gouvernement dans sa rédaction du projet de loi finances 2024 et à permettre aux contribuables de connaître les dépenses de l’État dans chaque département.
Consulter les citoyens, comme s’apprête à le faire le gouvernement, apparaît comme une piste intéressante pour impliquer le contribuable et renforcer l’adhésion à l’impôt.
En 2020, Kevin Brookes avait publié une note pour notre think tank, dans laquelle il proposait un mécanisme similaire pour réconcilier les Français avec leurs impôts. Kévin souhaitait remettre au goût du jour le consentement à l’impôt et simplifier notre système fiscal « lourd, opaque et complexe ».
Dans une note, GenerationLibre propose que les contribuables bâtissent eux-mêmes le budget de l’État. (…) La synthèse de ces choix d’orientation serait ensuite débattue au Parlement, avant le vote du budget de l’État.
Nous proposons à chaque citoyen de donner son avis et ses préférences sur la répartition de l’argent public, qui appartient aux Français et non à l’administration. Un débat sera alors mené sur les résultats de cette consultation lors de l’examen des projets de loi de finances.
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Publié le 26/04/2023.
Dans sa chronique pour l’Opinion, notre ancien directeur Maxime Sbaihi dénonce l’injustice de la crise du logement, qui « se concentre sur les jeunes » et les ralentit dans leur accès à la propriété.
Maxime s’inquiète d’une « pénurie chronique » et d’une incapacité de fournir les logements nécessaires pour répondre à la demande constante. Il revient sur la mise en place de certains mécanismes, notamment l’objectif zéro artificialisation nette, pas suffisants pour pousser les nouvelles générations à l’accès à la propriété.
« En France, la question du logement ressemble étrangement à un mauvais mariage. D’un côté une offre bridée, de l’autre une demande insatisfaite. »
En effet, Maxime l’affirme, la crise du logement est avant tout une question générationnelle. Ces dernières décennies, le taux de propriétaires a diminué pour les classes d’âge les plus jeunes. Les baby-boomers ont surfé sur la vague de « l’accès rapide et facile à la propriété durant leur jeunesse » tandis que les jeunes souffrent de la tension du marché, des taux d’intérêts trop élevés et bien entendu, de l’envolée des prix de l’immobilier.
« L’effet âge (« plus on vieillit, plus on est propriétaire ») semble avoir cédé le passage à un effet générationnel : les plus âgés sont plus souvent propriétaires que les générations précédentes, tandis que les plus jeunes le sont moins. »
Le sentiment d’injustice est tel que, les nouveaux primo-accédants ne possèdent plus le même pouvoir d’achat et ne peuvent ainsi plus prétendre à la même qualité de logement. Une fois de plus, le poids de cette crise du logement est porté par les plus jeunes, qui voient leur rêve d’accès à la propriété s’éloigner de génération en génération.
« La crise du logement est une bombe sociale à mèche lente. (…) Entraver les rêves légitimes d’une vie adulte établie a un coût sociétal qui va se payer cher. »
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Publié le 25/04/2023.
Dans sa chronique pour l’Opinion, notre présidente Monique Canto-Sperber appelle à redonner d’urgence sa place au pluralisme politique.
Pour Monique, les protestations survenues ces derniers mois aux quatre coins de l’hexagone ne sont pas vaines : « elles sont incontestablement un témoignage ». Le vent de révolution qui a recouvert la France n’a été que l’expression la plus démocratique de la colère des Français.
« La leçon vient de Machiavel : ne pas prendre en compte la colère du peuple, (…) c’est courir à sa perte. La colère n’est pas soluble, elle se traduira au moment venu par le vote contre le pouvoir en place et ses successeurs. »
Même si la loi a été validée et promulguée après l’examen de conformité à la Constitution, Monique estime que cette légitimité constitutionnelle n’est pas suffisante pour apaiser la crise.
« Le mandat du Président doit s’exercer conformément à la Constitution, mais aussi aux valeurs d’une démocratie libérale et pluraliste. Démocratie libérale car imposant des normes qui garantissent les libertés, (…) et démocratie pluraliste, où les droits de l’opposition sont protégés et même encouragés. »
Monique rappelle que notre Constitution, telle que rédigée en 1958, instaure de fait un équilibre des pouvoirs et implique du débat démocratique. Néanmoins, la pratique hyper-présidentialiste de la Ve République laisse de moins en moins de place au compromis. Il est urgent que la souveraineté populaire se fasse entendre dans nos Assemblées comme dans les couloirs de l’Élysée. Monique l’affirme : une solution efficace à ce problème de fond est la restauration du pluralisme politique.
« Restaurer une pluralité d’options politiques de « gouvernement » aurait pour effet de désamorcer en partie l’interprétation providentielle de l’élection, le gouvernant étant choisi parmi d’autres et non parce qu’il est le seul qui puisse être choisi. »
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Publié le 19/04/2023.
Dans l’Opinion, Erwan Le Noan, co-auteur de notre rapport sur l’université, explique que l’Éducation nationale est responsable du déclin de la mixité sociale dans l’école publique.
Le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye a sommé le secteur privé d’accroître le mixité sociale dans ses rangs. L’État pointe du doigt le privé, alors que le vrai problème réside dans la qualité de l’offre du secteur étatique.
« Ce n’est pas en reprochant au secteur privé d’être trop attractif et en le sanctionnant pour cela que l’éducation publique s’améliorera. Pour que la mixité revienne dans l’école d’Etat, il faut que celle-ci se réforme et revalorise son offre. »
Pas de punition, mais des solutions : c’est ce que propose Erwan. Il est temps que le secteur privé devienne un réel partenaire et non un rival dans la prestation de services publics.
« Pap Ndiaye se retrouve aujourd’hui symbole d’un service public en déroute, non piloté, sous-performant, plus prompt à dénoncer ses concurrents et caricaturer ses partenaires qu’à rechercher l’excellence pour lui-même. »
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Pour (re)lire notre rapport « Libérer l’université », cliquer ICI.
Pour (re)lire notre rapport « Un contrat pour les établissements scolaires », cliquer ICI.
Publié le 18/04/2023.
Dans sa chronique pour l’Opinion, notre ancien directeur Maxime Sbaihi refuse que le financement de la dépendance des boomers soit, une fois de plus, porté par les actifs.
Maxime dénonce le retard de notre société face à une démographie vieillissante. La génération des baby-boomers a trop souvent été favorisée par des politiques publiques à leur avantage au détriment des jeunes actifs, déjà grands sacrifiés de la réforme des retraites…
« Il y a la solution facile, celle de la lâcheté : facturer aux actifs le poids démographique de la génération de leurs parents. »
Maxime revient sur certaines pistes encore trop peu abordées : la solution assurantielle ou la solution patrimoniale. Même si certaines propositions apparaissent très ambitieuses, elles permettraient aux seniors de financer eux-mêmes leur dépendance.
« Comme pour les retraites, le financement de la dépendance se résume à un arbitrage sociétal : faire payer le coût du vieillissement démographique aux nouvelles générations, via leurs cotisations, ou aux baby-boomers par leur patrimoine. »
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Pour (re)lire notre rapport « Supprimer la réserve héréditaire », cliquer ICI.
Publié le 17/04/2023.