Plan de relance : à la bonne heure !

Invité aux côtés de Denis Jacquet dans l’émission « Late & Smart » sur Bsmart TV, Maxime Sbaihi discute de la trésorerie des entreprises et des plans de relance en Europe.

 

Maxime se réjouit que l’aide apportée aux entreprises ait permis de maintenir leur niveau de trésorerie. Cette donnée positive laisse tout de même plusieurs questions en suspens : séquelles laissées par la dette, impact de la crise sur l’investissement, etc.

« L’activité économique va reprendre et le plan de relance européen est si long à se présenter qu’il risque d’arriver trop tard. »

Si Maxime se félicite que l’Union Européenne se mette d’accord sur un montant commun à investir, l’effet de son déboursement se fait toujours attendre. L’argent public doit arriver rapidement pour soutenir la relance des entreprises.


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Publié le 22/04/2021.

Football : « La Superligue est une atteinte à la concurrence » Gaspard Koenig

Dans Les Echos, Gaspard Koenig estime que la rupture avec l’esprit de compétition, dans le projet de Superligue, se retrouve aussi dans l’éducation et l’industrie. Il faut renouer avec la concurrence. 

 

La création d’une Superligue de football suscite de nombreuses réactions parce qu’elle est contraire à tout esprit sportif, souligne Gaspard. Conçu pour rester fermé, ce projet rompt avec l’idéal de compétition.

« Les cris d’indignation des fans de foot doivent nous rappeler d’urgence que la concurrence, davantage qu’un principe d’efficience, est le moteur des sociétés ouvertes. »

Gaspard déplore que des ligues fermées soient déjà à l’oeuvre dans les domaines de l’éducation et de la production industrielle. Dans le premier cas, la faible diversité socio-économique dans les grandes écoles témoigne d’une sélection fermée. Dans le second, Gaspard prend pour exemple l’émergence et la concentration des Gafam, favorisées par une abdication des politiques de concurrence.

« Aujourd’hui, ceux qui ont réussi après bien des épreuves à franchir la porte d’entrée meurent d’envie de la fermer derrière eux. »

Gaspard pense que l’intervention de l’État est nécessaire pour réguler la concurrence, et ce « quitte à défoncer les portes » volontairement fermées. La compétition doit s’imposer sur tous les terrains.


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Publié le 21/04/2021.

« La jeunesse est dans un état de précarité avancée » Maxime Sbaihi

Dans un entretien pour Génération sacrifiée, Maxime Sbaihi déplore une rupture d’égalité entre les générations accentuée par la crise sanitaire.

 

Maxime estime que la jeunesse fait face à une situation inédite : elle paye les erreurs du passé. En l’espace de cinquante ans, le rapport entre les plus agés et les plus jeunes s’est complètement inversé. La crise sanitaire n’a fait que mettre en lumière la précarité de cette génération.

« Il a fallu une crise sanitaire métamorphosée en crise économique pour que la France découvre enfin l’état de précarité avancée de sa jeunesse. »

Maxime souligne que la solidarité intergénérationnelle est défaillante. Les jeunes actifs doivent financer la vague démographique d’une génération qui profite « d’une retraite à la longévité inédite et avec des niveaux de pensions record d’un point de vue historique. » À cela s’ajoute une conjoncture économique peu favorable (chômage, dette) ainsi qu’une privation des libertés.

« Le pouvoir des urnes est détenu par un électorat âgé qui a la caractéristique d’être très nombreux et très mobilisé. »

Les jeunes font partie des plus impactés par la pandémie. Ils héritent d’un monde de crises mais restent minoritaires dans le corps électoral en plus d’être peu mobilisés. Résultat : leur intérêt politique est peu représenté au sein de l’offre électorale.

« Nous sommes les champions de la dépense publique et pourtant les étudiants doivent faire la queue pour récupérer des colis alimentaires. »

Maxime pense que cette situation est aberrante. Pour y remédier, il développe quelques pistes. La dépense publique doit être revue en termes d’efficacité et d’évaluation. Le revenu universel doit être adopté pour fournir un filet de sécurité et d’autonomie à tous les individus, à commencer par les jeunes.

« La France entière s’est confinée pour protéger nos ainés du virus, à la sortie de cette crise il n’est pas aberrant de leur demander un renvoi d’ascenseur pour que la solidarité intergénérationnelle marche à double sens. »

Chez GenerationLibre, nous proposons de réformer le système de retraite afin que chaque Français, doté d’un compte individuel de cotisation, soit libre de partir à la retraite quand il le souhaite.


Pour lire l’entretien de Maxime, cliquer ICI.

Pour consulter notre rapport « La retraite quand je veux » (2020) , cliquer ICI.

Pour consulter notre rapport « Liber : une proposition réaliste » (2016), cliquer ICI.

 

Publié le 20/04/2021.

[Lu Ailleurs] : « Le revenu universel présente de multiples avantages » Frederic Douet

Dans Les Echos, Frederic Douet estime que l’idée du revenu universel, qui s’invite à nouveau dans le débat public, est décriée à tort.

 

Frederic Douet pense que l’idée d’un revenu universel, tel que plébiscité par Benoît Hamon, ne doit pas se faire au prix d’un nouvel impôt. En France, les aides sociales représentent un véritable millefeuille administratif. Bien qu’elles ne sont pas universelles, elles créent de fait un revenu d’existence.

« Le regroupement de toutes ces prestations et avantages en un revenu universel présenterait de multiples avantages. »

Frederic Douet considère qu’il y a trois avantages à mettre en place un « revenu réellement universel ». : une prestation attribuée à tous les Français sans condition de ressources, la fin du régime des aides sociales ainsi que de la fraude qui y est associée et enfin, ce revenu d’existence n’aurait pas d’impact sur les dépenses publiques puisqu’il redirigerait les budgets anciennement alloués aux aides sociales.

« Les différentes expérimentations propulsent le revenu universel dans le débat public. Les candidats à la présidentielle de 2022 ne pourront pas en faire l’économie. »

Frederic Douet souligne que le revenu universel a déjà fait ses preuves, notamment aux États-Unis. Reste à savoir s’il fera l’objet de promesses de campagne pour la présidentielle de 2022.

Depuis 2014, GenerationLibre propose un mécanisme socio-fiscal précis et réaliste pour introduire un revenu universel, appelé aussi « socle citoyen ».


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Pour lire notre article « comprendre le « socle citoyen » – Un revenu universel pour 2021 », cliquer ICI.

 

Publié le 19/04/2021.

« La défense de la patrie ne fait plus partie du contrat social » Gaspard Koenig

Dans Les Echos, Gaspard Koenig appelle à clarifier le rôle du citoyen dans le cadre d’un durcissement des conflits mondiaux.

 

Gaspard souligne que la France se prépare à un conflit direct entre États. La défense du territoire national s’est progressivement subsituée au maintien de la paix. En témoigne l’augmentation constante du budget de la défense.

« La stratégie française autour des « conflits de haute intensité » ouvre deux questions fondamentales, sur la gouvernance internationale et la conception de l’Etat. »

Gaspard estime que si la France veut préparer la guerre, elle doit avant tout préparer la paix. Elle pourrait, par exemple, donner plus de représentativité au Conseil de sécurité des Nations unies en transformant son siège en siège européen.

« L’armée de métier doit être mise au service de nos libertés, et la conscription, explicitement abolie. »

Gaspard affirme faire partie d’une « génération pour qui la défense de la patrie ne fait plus partie du contrat social. » Cet état d’esprit est inhérent à la conception de l’État, lui-même devenu garant des droits individuels.


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Publié le 14/04/2021.

Carte nationale d’identité : fichiers centralisés, utilisateurs en danger

Dans Telos, Rubin Sfadj, expert Generationlibre, s’inquiète d’une centralisation massive des données d’identité des Français.

 

La carte d’identité numérique sera instaurée officiellement le 2 août 2021 en France. Rubin souligne que son arrivée relance le débat sur l’organisation des architectures informatiques. Il déplore le choix d’une structure centralisée pour conserver ces données d’identité.

« Pourquoi constituer un fichier massif et centralisé alors que nos voisins se contentent de stocker les informations directement sur les cartes d’identité individuelles ? »

Depuis 2016, le gouvernement dispose du cadre légal et des outils nécessaires à la mise en œuvre d’une base de données centralisée qui regroupe l’ensemble des informations de la population. Le dénommé « fichier TES » est complété par la carte d’identité numérique. Rubin estime que cet ultime recours à un dispositif centralisé est risqué en matière de cybersécurité, en plus d’aller à l’encontre de la vie privée.

« Ce n’est pas le principe même d’une carte d’identité numérique qui pose problème, mais le choix de la centralisation des informations, l’opacité des mesures de protection et la politique de l’autruche quant aux risques associés. »

En 2016, notre think-tank avait attaqué le fichier TES en justice pour dénoncer la centralisation, dans un seul et même répertoire, des données personnelles et biométriques de la population française. Depuis, l’État n’a eu de cesse de déclarer son appétit pour des solutions centralisées, du fichier TES en passant par l’application StopCovid jusqu’à la carte d’identité numérique.

Depuis 2018, GenerationLibre se bat pour la propriété privée sur les données personnelles : une révolution juridique pour que les internautes reprennent le pouvoir sur leur empreinte numérique.


Pour lire la tribune, cliquer ICI.

Pour tout comprendre au combat de GenerationLibre contre le fichier TES, cliquer ICI.

Pour lire notre premier rapport « Mes data sont à moi. » (2018), cliquer ICI.

Pour lire notre deuxième rapport « Aux data, citoyens ! » (2019), cliquer ICI.

 

Publié le 12/04/2021.

Disperser le pouvoir, tel est le but du libéralisme

Dans un entretien pour Le Point, Claude Gamel propose un renouvellement de la pensée libérale avec comme principe directeur la dispersion maximale du pouvoir.

 

Avec « Esquisse d’un libéralisme soutenable », Claude Gamel réinvestit la philosophie libérale pour répondre aux enjeux socio-politiques de notre temps. Une « utopie libérale » fondée sur deux piliers nécessaires à la dispersion du pouvoir. D’une part, la séparation du pouvoir et le droit de vote d’un point de vue politique, d’autre part la régulation de la concurrence sur le marché d’un point de vue économique.

« Le libéralisme n’est complet qu’avec ses deux versants, politique et économique. »

Claude Gamel s’inspire des théories d’Hayek et Rawls pour promouvoir « l’égale liberté » économique et sociale. Pour s’accomplir, l’individu doit pouvoir suivre sans contraintes ses aspirations, ce que l’auteur théorise comme l’idée d’un « travail choisi ». Dans le but de favoriser cette liberté de choix des individus, il préconise la mise en place d’un revenu universel de base et davantage de flexibilité sur le marché du travail.

« Il faut une éducation financée sur davantage de fonds publics, décentralisée et autonome pédagogiquement, avec des enseignants recrutés par chaque école selon le droit commun. »

Claude Gamel constate que les diplômes délivrés dans l’enseignement supérieur perdent de leur valeur. Ces titres représentent un signal à l’embauche pour les entreprises. Pour autant, il ne vaut plus grand chose s’il est trop répandu. Ainsi, Claude Gamel propose un modèle d’enseignement dans lequel les universités seraient « privées, sélectives et concurrentielles ».

« Plutôt que de vouloir réduire les inégalités de revenus par la redistribution, ex post, il vaut mieux miser le plus possible sur le capital humain, ex ante. »

L’auteur plébiscite deux types de financement des études supérieures : l’un où les études sont accessibles sans frais et remboursées en fonction du revenu futur (Oregon), proposition que GenerationLibre porte depuis juillet 2020, l’autre avec des prêts à taux zéro (Australie). Le modèle de l’Oregon poursuit deux objectifs : la justice et l’excellence. Avec ce système, les établissements sont incités à délivrer un enseignement de haute qualité et les étudiants diplômés reversent une partie de leur revenus pour payer le service offert par l’enseignement supérieur. Ainsi, les étudiants sont assurés d’une égalité des chances dans l’éducation.


Pour lire l’entretien avec Claude Gamel, cliquer ICI.

Pour consulter notre dernier ouvrage « Esquisse d’un libéralisme soutenable », cliquer ICI.

Pour consulter notre rapport « Révolutionner les frais d’inscription », cliquer ICI.

 

Publié le 11/04/2021.

Marché 1 – 0 Loi Climat

Dans l’Opinion, Maxime Sbaihi déplore le manque d’ambition du projet de loi « Climat et résilience ». Un sujet dont le marché s’est déjà emparé.

 

Maxime estime que si la l’initiative d’une convention citoyenne pour le climat est louable, l’exercice s’avère en pratique raté. En témoigne le fait que ni le nucléaire, ni le prix du carbone n’ont été évoqué. Pendant que nous nous privons de nos meilleures armes pour lutter contre le réchauffement climatique, le marché se verdit déjà.

« Le marché s’est ainsi doté d’un bâton et d’une carotte écologique : bâton sous la forme d’un prix implicite du carbone, carotte par la chute drastique du coût de la décarbonation. »

Sur le marché, les externalités négatives du carbone sont de plus en plus prises en compte : elles sont pénalisantes et coûtent de l’argent aux entreprises. À l’inverse, les efforts de décarbonisation sont non seulement abordables mais surtout récompensés. Maxime souligne que « le coût des énergies renouvelables comme le solaire ou l’éolien a été divisé par plus de deux en dix ans. »

« Pendant que nos parlementaires s’écharpent sur les menus végétariens dans les cantines ou la lumière dans les vitrines des petits commerçants, le marché se met à l’heure de la transition écologique. »

L’économie a démontré qu’elle pouvait s’organiser en faveur de la transition écologique. Maxime estime qu’il est nécessaire d’aller plus loin en fixant un cadre européen à la régulation du marché avec, par exemple, la mise en place d’un prix carbone unique et généralisé. Le projet loi « Climat et résilience »s’inscrit dans le cadre d’une « écologie politique de plus en plus punitive » et peu ambitieuse face aux enjeux climatiques.


Pour lire la chronique, cliquer ICI.

Pur lire la tribune de Maxime Sbaihi et Eric Chaney dans L’Express, cliquer ICI.

 

Publié le 09/04/2021.

Choisir sa mort, un droit encore à conquérir

Dans Libération, Daniel Borrillo, chercheur associé GenerationLibre et auteur de notre deuxième ouvrage aux éditions Puf « La famille par contrat », déplore que l’euthanasie soit systématiquement abordée sous le même prisme idéologique.

 

En Occident, deux traditions s’opposent sur la fin de vie. La philosophie antique plébiscite le choix de la mort tandis que la vision judéo-chrétienne ne distingue pas l’euthanasie du meurtre. Daniel Borrillo explique qu’en France l’ensemble des dispositions relatives à la fin de vie se résument au respect de la vie du patient plutôt que de sa volonté de mourir.

« L’histoire juridique de l’euthanasie en France montre bien que la question n’a jamais été vraiment traitée comme celle d’une liberté protégée par l’État.  »

En France, le sujet de l’euthanasie n’est pas abordé en fonction du principe d’auto-détermination du patient. La parole médicale prévôt toujours sur ce dernier.

« La légalisation de l’euthanasie est ainsi le prolongement de trois siècles de modernité qui ont donné à l’individu le pouvoir sur lui-même. » Gaspard Koenig

Dans un entretien pour L’Express, Gaspard Koenig répond à Michel Houellebecq sur cette question de l’euthanasie. Gaspard estime que la légalisation du « suicide assisté » ne contrevient pas à l’identité française. Bien au contraire, la liberté de mourir consacre à l’individu le droit à disposer de son corps.


Pour lire la tribune de Daniel Borrillo, cliquer ICI.

Pour lire l’entretin de Gaspard Koenig dans L’Express, cliquer ICI.

Pour consulter notre ouvrage « La famille par contrat », cliquer ICI.

 

Publié le 08/04/2021.

[Lu Ailleurs] : « L’écologie politique est loin de n’être qu’un programme environnementaliste » Olivier Galland

Dans Telos, Olivier Galland analyse l’écologie politique et son rapport à la démocratie avec un prisme hayékien.

 

Olivier Galland pense que le programme proposé par l’écologie politique est anti-capitaliste et anti-individualiste. Cette vision repose sur un changement radical alors même qu’elle tire parti du consensus de l’opinion public sur la préservation de l’environnement.

« Le problème avec l’écologie politique c’est qu’elle entend changer fondamentalement les modes de vie et les modes de consommation. Elle dépasse la cause environnementale.  »

L’écologie politique dénonce le capitalisme et promeut la modification en profondeur de la société par la planification. Une vision qu’Hayek appelle le « planisme ». Olivier Galland estime que l’écologie politique est anti-individualiste car elle veut « changer de logique sociale et de système de valeurs ».

« Un projet politique fondé sur un plan total d’orientation ou de réorientation de la société dans tous les domaines ne peut trouver l’accord de tous sauf à rester vague sur le but à atteindre. »

Olivier Galland déplore un rapport ambigu de l’écologie politique à la démocratie. Le but à atteindre n’est pas toujours bien défini et ne suscite pas l’accord de tous les citoyens. La démocratie dite « directe »  n’est en fait qu’un moyen pour couper court aux procédés représentatifs qui ne pourraient débattre d’un objectif aussi flou. Un tel projet politique représente un risque non négligeable pour les libertés individuelles.


Pour lire l’article, cliquer ICI.

 

Publié le 05/04/2021.

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