La prohibition, c’est mal

Dans Le Point, Kevin Brookes et Édouard Hesse analysent le mauvais bilan de l’amende forfaitaire pour usage du cannabis, enième preuve de l’échec de la prohibition en France.

 

La lutte contre le cannabis est un gaspillage d’argent public. Preuve en est que l’amende forfaitaire pour usage de cette drogue n’a pas atteint ses objectifs six mois après sa mise en place. La répression ne permet pas non plus de protéger les plus jeunes. Leur consommation est en augmentation depuis une dizaine d’années.

« Des centaines de millions d’euros d’argent public sont déversés dans un objectif contestable : empêcher les Français majeurs de ne nuire, éventuellement, qu’à eux-mêmes. »

À l’inverse, la légalisation permet à la fois d’économiser de l’argent public et de dégager des recettes fiscales en taxant le cannabis légal. GenerationLibre propose la mise en place d’un marché libre du cannabis pour lutter contre le marché noir et protéger les consommateurs. Avec notre modèle, chacun est libre de produire, distribuer et vendre du cannabis. Les recettes fiscales issues de la légalisation servent à financer la prévention.

« À l’évidence, c’est un marché légal fonctionnel qui permet de lutter efficacement contre le marché noir et la criminalité qui lui est associée. »

Kevin Brookes et Édouard Hesse le disent eux-mêmes : légaliser le cannabis dans le cadre d’un monopôle d’état ne permet pas d’éradiquer le marché noir. Le rôle de l’État n’est pas de gérer le marché mais bien de contrôler le produit (traçabilité, normes sanitaires, taxe). La reconversion des anciens dealers non-violents doit être favorisée.


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Pour voir l’audition de Kevin Brookes et Édouard Hesse à l’Assemblée nationale, cliquer ICI.

Pour lire notre rapport « Pour un marché libre du cannabis en France », cliquer ICI.

 

Publié le 16/03/2021.

[Lu Ailleurs] : « La pandémie démontre la nécessité du libéralisme » Monique Canto-Sperber

Dans un entretien pour L’Express, Monique Canto-Sperber estime que la pandémie ne décrédibilise pas le libéralisme mais en démontre la nécessité.

 

Monique Canto-Sperber estime que la crise a mis en lumière de nombreuses inégalités. Parmi les plus impactés figurent les étudiants, les personnes âgées ainsi que toutes les personnages qui étaient déjà dans la précarité avant la crise.

« Quand les ressources sont rares et qu’il y a urgence, un pouvoir aux décisions discrétionnaires paraît toujours plus efficace. »

Monique Canto-Sperber déplore que la pratique libérale ne soit pas le premier réflexe engagé face au danger. Les récentes périodes de crise (terrorisme) prouvent que le pouvoir central et discrétionnaire est régulièrement privilégié à la société ouverte et à la confiance. 

« Les pays qui ont impliqué très tôt les pouvoirs locaux ont mieux contrôlé la situation sanitaire. »

Monique Canto-Sperber pense que si l’État a été efficace dans le maintien sous perfusion de l’économie, l’opacité de ses décisions et leur application de manière centralisée n’ont pas été efficaces pour gérer la crise. À l’exemple de Taiwan ou de la Nouvelle-Zélande, certaines démocraties ont mieux anticipé et mieux consulté les acteurs de leur territoire.  

« Ce n’est pas à l’Etat de définir quels sont les biens essentiels de l’homme ni de décider si l’on peut voir ses proches en fin de vie, tant que les mesures de protection sont appliquées. »

Sans cette concertation, sans une préparation en amont, la première mesure préconisée en cas de crise est de restreindre les libertés. Un constat que tout libéral observe avec préoccupation, contraire aux délibérations pluralistes et à l’autonomie de l’individu.

« La mise à l’arrêt des deux tiers de la population mondiale a provoqué une mobilisation sans précédent des hommes et des sociétés. »

Monique Canto-Sperber pense que cette crise est paradoxale. Ce qui fut d’abord une catastrophe a tout de même permis des avancées majeures : mobilisation de la communauté scientifique, adaptation des pratiques culturelles, télétravail. Pour elle, la crise a tant bouleversé notre monde qu’il est peu probable que l’homme continue à vivre sans se soucier de son environnement. Pour elle, pas de doute, le libéralisme peut être soutenable.


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Pour lire notre dernier ouvrage « Esquisse d’un libéralisme soutenable », cliquer ICI.

 

Publié le 12/03/2021.

Reprendre la main sur les données

Invitée par TUBÀ, Isabelle Landreau, co-auteur de notre premier rapport  « Mes data sont à moi. » (2018), explique notre proposition de patrimonialité des données personnelles. 

 

Isabelle affirme que les données personnelles sont la nouvelle matière première de l’économie. Un nouvel « or noir » que l’individu produit gratuitement. L’agrégation de ces informations renforce la position de quelques gros acteurs sur le marché mais ne bénéficie pas au citoyen.

« Le citoyen doit s’intéresser à son identité numérique. »

Le numérique induit de nouveaux usages dont l’individu doit s’emparer pleinement pour protéger sa vie privée. Le citoyen doit reprendre le contrôle sur ses données personnelles.

Pour GenerationLibre, c’est par l’introduction d’un système de prix, subtil équilibre entre marché et régulation, que l’on peut protéger la confidentialité des internautes tout en promouvant la concurrence dans un véritable marché.

Dans un modèle abouti de patrimonialité des données personnelles, l’internaute, propriétaire de ses données, les stockerait dans un portefeuille et autoriserait au cas par cas leur utilisation. Pour chaque service proposé par un site internet, chacun aurait alors la liberté de vendre ses données, d’en faire don, ou de refuser de les partager.

« La technologie est au service de l’humain, ce n’est pas l’humain qui est au service des algorithmes. »

Isabelle estime que l’entrée en vigueur du Règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD) peut constituer un premier pas vers la patrimonialité des données personnelles. C’est ce modèle que l’Union européenne doit défendre pour assurer sa souveraineté.

Le projet TUBÀ réunit depuis 2011 des acteurs publics et privés lyonnais qui ont eu la volonté de créer une dynamique autour de la ville intelligente.


Pour revoir la visioconférence, cliquer ICI.

Pour lire notre premier rapport « Mes data sont à moi. » (2018), cliquer ICI.

Pour lire notre deuxième rapport « Aux data, citoyens ! » (2019), cliquer ICI.

 

Publié le 11/03/2021.

« La paysannerie devient branchée. » Gaspard Koenig

Dans Les Echos, Gaspard Koenig s’enthousiasme d’une nouvelle convergence entre technologie et agriculture.

 

Gaspard salue les récentes initiatives en faveur de l’agriculture, à l’exemple de celles d’Arnaud Montebourg avec sa Compagnie des Amandes, et de Xavier Niel avec Hectar, une nouvelle école pour former des agriculteurs. Il observe que de plus en plus de personnes, les néoruraux, dévelloppent une autre offre : circuits courts, prix équitables et réseaux coopératifs, ainsi que nouvelles pratiques technologiques.

« Le fantasme encore distant de l’exode urbain ne saurait compenser le rapide déclin des campagnes. »

Pour autant, Gaspard estime que la récente mise en lumière de ces initiatives ne peut occulter la détresse quotidienne des agriculteurs. Il décèle, dans le regain d’intérêt des investisseurs une dynamique positive pour aider à la mutation de ce secteur. Une mutation pour laquelle l’usage des nouvelles technologies est de mise.

« Cette mutation impose de s’arracher à l’opposition persistante entre nature et technologie. »

Pour Gaspard, la technologie peut jouer un rôle important dans la renaissance du secteur agricole. Elle ne peut être systèmatiquement opposée au travail de la terre. Au contraire, elle est la clé d’un nouvel écosystème équilibré, à la fois biologique et technologique. À terme, ce nouvel équilibre pourrait être aussi bénéfique pour les campagnes que pour les villes.


Pour lire la chronique, cliquer ICI.

 

Publié le 10/03/2021.

Prêt à être fiché pour être libre ?

Dans l’Opinion, Maxime Sbaihi explique l’intérêt d’un passeport « sanitaire » pour sortir de la crise tout en soulignant les pièges pour la liberté et la jeunesse.

 

Maxime estime que le passeport sanitaire est un outil intéressant pour retrouver notre liberté et débloquer l’économie. Reste à savoir ce que contiendra ce nouveau document. Car le passeport sanitaire est un pari risqué : il est aussi un outil idéal de surveillance. C’est pourquoi Maxime pense que s’il devait être mis en place, ce passeport devrait impérativement s’accompagner de puissants gardes-fou pour éviter toute dérive.

« L’occasion d’en faire un instrument additionnel de surveillance d’Etat est rêvée pour n’importe quel pouvoir public. »

Autre risque : Maxime s’inquiète d’une possible rupture d’égalité face à la liberté. La mise en place d’un passeport vaccinal, tant que toute la population n’a pas accès au vaccin, ferait des jeunes les premiers lésés et donc les derniers à retrouver leur liberté.

« Les jeunes, les moins vulnérables face au virus, attendent leur tour dans la queue de la vaccination. »

Maxime appelle la France à faire de ces objections les termes incontournables du débat européen sur le passeport sanitaire.


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Publié le 09/03/2021.

La France doit renouer avec le libéralisme

Dans un entretien pour Atlantico, Claude Gamel déplore une allergie française pour le libéralisme. L’occasion de revenir sur son dernier ouvrage et de promouvoir un « libéralisme soutenable ».

 

Dans son dernier ouvrage publié par la collection GenerationLibre aux éditions Puf, Claude Gamel plaide pour une nouvelle vision du libéralisme. Guidé par F. Hayek et J. Rawls, l’auteur affronte notamment la question de la justice en société. Claude Gamel propose un libéralisme dit « soutenable », une esquisse qui combine les idées de ces deux auteurs dans un ensemble cohérent.

« Pour que le libéralisme retrouve toute sa place, il faut évidemment lutter contre approximations et préjugés dont il est l’objet. »

Claude Gamel pense que la France a progressivement perdu de vue ses racines libérales. Il déplore que les débats contemporains ne donnent lieu qu’à des préjugés sur ce courant philosophique. Il pense que philosophie et économie doivent être étudiées de façon interdépendante.

Le libéralisme soutenable a pour ambition de regrouper ces deux notions sous le joug d’un principe directeur unique : la dispersion maximale du pouvoir.

« Une alternative est possible, fondée sur un État promouvant la liberté. »

Le libéralisme soutenable répond à de nouveaux enjeux. Claude Gamel défend, entre-autres, la propriété des données personnelles, une régulation de la concurrence adaptée aux géants du numérique ainsi qu’un marché mondial des droits à polluer.

Claude Gamel estime que la pandémie a mis en exergue les limites du modèle social français. Il espère que le libéralisme soutenable pourra contribuer à une refonte de ce système, à commencer par la réforme socio-fiscale que constitue notre revenu universel.


Pour lire l’entretien avec Claude Gamel, cliquer ICI.

Pour consulter notre dernier ouvrage « Esquisse d’un libéralisme soutenable », cliquer ICI.

 

Publié le 08/03/2021.

[Lu Ailleurs] : « Une surveillance digne d’un régime autoritaire. » Mireille Delmas-Marty

Dans Le Monde, Mireille Delmas-Marty s’inquiète d’une évolution de notre régime politique engendrée par une surveillance généralisée.

 

L’obsession sécuritaire n’est plus propre au terrorisme. Mireille Delmas-Marty déplore une inflation des normes en faveur de la santé collective. Pour nos dirigeants, la lutte contre la pandémie justifie le recul des libertés et la surveillance généralisée. Comme si le risque zéro devait être atteint par l’hystérie législative.

« Le rêve d’un monde parfait peut tourner au cauchemar des sociétés de la peur. »

Pour Mireille Delmas-Marty, la guerre contre la Covid-19 n’est pas qu’une métaphore. Le coronavirus est encore plus dangereux pour la démocratie que le terrorisme, estime la juriste. Face à des normes contradictoires, l’infantilisation est le seul moyen de contenir la population. L’État de droit est baffoué pour le bien de tous, au nom d’une légitime défense à la George W.Bush.

« On se demande s’il ne s’agit pas cette fois d’une mutation durable du régime politique. »

Mireille Delmas-Marty pense que le virus contribue à cette généralisation de la surveillance de deux façons : l’une anticipe la gravité de la menace, l’autre étend son action à tout un espace (réel ou virtuel). Les nouvelles technologies offrent de nouveaux moyens de contrôle aux États.

Inquiète des conséquences de la pandémie sur notre démocratie, Mireille Delmas-Marty pense que la gestion de crise doit être reconsidérée. pour retrouver confiance dans la nécessité de cette lutte sanitaire. À ses yeux, la confiance passera par une plus grande participation du Parlement et de la société civile dans les choix à adopter.


Pour lire la tribune de Mireille Delmas-Marty, cliquer ICI.

Pour lire notre dernier article sur l’état d’urgence sanitaire, cliquer ICI.

Pour consulter notre Observatoire des Libertés Confinées, cliquer ICI.

 

Publié le 01/03/2021.

« La sortie de crise manque d’ambition. » Maxime Sbaihi

Invité sur France 24, Maxime Sbaihi débat avec Philippe Aghion et Aurore Lalucq de l’impact de la Covid-19 sur l’économie française et européenne ainsi que des perspectives de sortie de crise.

 

Maxime pense que le revenu universel doit être mise en place rapidement pour tout le monde. Il déplore que les première victimes de cette crise soient les jeunes. La génération des 18-25 ans est déjà peu disposée à obtenir une aide financière, elle mérite mieux qu’une extension du RSA pour s’en sortir.

« Le resentiment de la jeunesse est très dangereux pour l’équité intergénérationnelle. »

Pour Maxime le plan de relance proposé par le Gouvernement ne s’apparente qu’à un plan de soutien. La France doit être plus ambitieuse en relançant l’économie par le levier budgétaire. Le débat sur l’annulation de la dette est d’ailleurs typiquement français.

« La dépense publique en France est complètement inefficace. »

Maxime distingue la dette générée en réponse à la crise sanitaire de celle qui prééxistait. Il regrette que la France soit rentrée dans la crise avec une dette supérieure à 100% de son PIB. Il serait plus judicieux de voir dans la dette une opportunité pour investir.


Pour voir l’émission de France 24, cliquer ICI.

 

Publié le 26/02/2021.

Bentata vs Koenig : quel libéralisme pour le XXIème siècle ?

Dans Contrepoints, notre ami Pierre Bentata, économiste, reproche un certain anti-libéralisme à Gaspard Koenig. Dans les colonnes du media en ligne, Gaspard lui répond. Un débat passionnant !

 

Pour Gaspard, le libéralisme ne peut se réduire à un économisme étroit. Dans le conte philosophique qu’il vient de publier, Gaspard décrit une dystopie qu’il redoute : un monde « néolibéral »dont l’efficience et la maximisation de l’utilité collective dirigent les individus.

« Je revendique le droit de m’écarter du néolibéralisme, bien décrit par Michel Foucault comme une forme de gouvernance mêlant utilitarisme économique et contrôle d’État. »

Dans son livre, Gaspard prend l’exemple de l’aéroport pour illustrer le fait que les individus sont guidés à travers des espaces commerciaux. Ils n’ont pas le choix de participer au marché. Difficile, aussi, d’éviter la surveillance numérique des comportements et la personnalisation des offres qui en découle.

« Se contenter d’accuser l’État et ses régulations me semble trop réducteur. Il existe aujourd’hui un complexe économico-administratif, regroupant les grandes entreprises et la technocratie, qui est obsédé par l’élimination du risque. »

Gaspard pense que les citoyens sont enfermés dans des bulles cognitives. L’individu est l’objet d’une science où tous ses comportements en ligne sont analysés pour orienter ses choix. Un phénomène dont le débat politique souffre, notamment sur les réseaux sociaux.

« N’oublions pas ce qui fait le sel du libéralisme : l’individu dans sa singularité, son imprévisibilité, sa propension à errer et à se tromper. »

Pour Gaspard, il existe un problème de fond sur la définition de la liberté. La société ne peut remplir son rôle que lorsqu’elle donne à l’individu la possibilité formelle d’effectuer un choix entre plusieurs alternatives. La société doit aussi donner le pouvoir à l’individu d’être autonome. Dans « Esquisse d’un libéralisme soutenable », nouvel ouvrage de la collection GenerationLibre aux éditions PUF, Claude Gamel détermine les moyens d’un libéralisme moderne pour y parvenir avec, entre autres, un revenu universel et une réforme de l’instruction publique.

À l’instar de John Stuart Mill, Gaspard pense qu’on ne peut maximiser systématiquement le bien-être de tous car chacun doit pouvoir définir ses propres valeurs. Dans sa réponse à Pierre Bentata, Gaspard affirme que le libéralisme peut et doit exister sans pour autant être lié à l’utilité.


Pour lire l’article de Pierre Bentata, cliquer ICI.

Pour lire la réponse de Gaspard Koenig, cliquer ICI.

Pour découvrir notre dernier ouvrage « Esquisse d’un libéralisme soutenable », cliquer ICI.

 

Publié le 26/02/2021.

« Supprimons le contrôle d’identité ! » Gaspard Koenig

Dans Les Echos, Gaspard Koenig propose de substituer au contrôle d’identité le droit à l’anonymat afin de permettre aux citoyens d’échapper au soupçon permanent et libérer la police d’une mission ingrate.

 

Pour Gaspard, le contrôle au faciès dans certains quartiers est une réalité. L’idée suggérée par Claire Hédon, Défenseure des droits, d’expérimenter une « zone sans contrôle d’identité » pour lutter contre les discriminations devrait être élargie à l’ensemble du territoire français. Car ce contrôle déborde aujourd’hui du cadre policier. Il est même accentué par les outils numériques.

« Ce sont les individus libres qui, à travers le contrat social, donnent une légitimité à la police et non celle-ci qui détiendrait un privilège sur leur identité. »

Gaspard s’interroge sur la nécessité du contrôle d’identité dans le cadre d’un régime démocratique. Permet-il réellement de garantir le droit ? Respecte-t-il la présomption d’innocence ? Sauf infraction, pourquoi l’individu devrait-il être systématiquement identifié ?

« Le droit à l’anonymat permettrait d’inverser la charge de la preuve et d’échapper au soupçon permanent qui pèse aujourd’hui sur le citoyen comme sur l’internaute. »

Gaspard estime que toute action légale devrait pouvoir être réalisée sans justification d’identité. En cas d’action illégale, l’anonymat doit pouvoir être levé. Par exemple, s’agissant des comptes anonymes sur les réseaux, Gaspard dit oui aux pseudos, non à l’impunité. Pour Gaspard, l’anonymat répond à un besoin urgent de liberté alors que la dystopie du contrôle se rapproche.


Pour lire la chronique de Gaspard Koenig, cliquer ICI.

 

Publié le 24/02/2021.

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