Covid-19 : le revenu universel, un filet de sécurité pour la jeunesse.

Dans l’Opinion, Maxime Sbaihi, appelle les pouvoirs publics à prendre des mesures fortes pour aider les plus jeunes générations. 

 

Les difficultés de la jeunesse ne datent pas d’aujourd’hui. Maxime estime que sa situation est devenue critique avec la crise sanitaire. Les étudiants ne saturent pas les hôpitaux et le virus n’est pas fatal pour eux. Pourtant, la gestion de crise sabote leurs plus belles années. Les jeunes sont autant empêchés de vagabonder que de travailler. Ils s’amoncellent dans de longues files d’attente afin de récupérer des colis alimentaires. Pour Maxime, les jeunes sont des victimes invisibles du virus. Un constat dont les pouvoirs publics prennent tout juste conscience.

« La France semble soudain découvrir que mettre un pays sous cloche abîme sa jeunesse et la pousse dans un état de précarité avancé. »

Maxime pointe le manque d’audace des propositions avancées dans le débat public : prêt sur trente ans (Stanislas Guerini LAREM), création d’emplois publics jeunes (Aurélien Pradié LR), chèque santé mentale (Gouvernement), élargissement du RSA aux moins de 25 ans… Toutes ces mesures ne ne sont pas à la hauteur de l’enjeu et pourraient aggraver encore la lourdeur administrative.

« Le revenu universel est un filet de sécurité vital pour retenir une jeunesse qui tombe. »

Maxime préconise d’agir vite et fort pour la jeunesse, aussi fort qu’au regard des mesures déployées pour protéger nos ainés. Une seule solution : le socle citoyen. Une somme versée mensuellement, automatiquement et sans conditions. La récente ouverture d’un débat public à l’Assemblée Nationale sur ce sujet constitue l’occasion idéale pour aider concrètement la jeunesse qui tombe.

 


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Publié le 09/02/2021.

[Lu Ailleurs] : « Les libéraux sont désormais divisés. » Eugénie Bastié

Dans Le Figaro, Eugénie Bastié estime que la Covid-19 ravive le débat entre néo-libéraux et libéraux classiques.

 

Eugénie Bastié estime que le monde d’avant était bien plus simple. Les clivages idéologiques étaient clairement identifiés : libéraux et conservateurs, mondialistes et populistes, etc. Le bousculement de l’ordre sanitaire provoque un changement dans les clivages politiques.

« Le Covid est arrivé, rebattant les cartes idéologiques.  »

Chez les libéraux, deux positions se dessinent. D’un côté, ceux qui s’insurgent de la mise en place d’un état d’urgence sanitaire permanent et de lois liberticides dans le cadre de la gestion de crise. De l’autre, ceux qui affirment que ces restrictions sont nécessaires à la reprise économique, que l’homme ne peut s’affranchir de toute contrainte au seul prix de la liberté.

Eugénie Bastié voit se rejouer, dans cette bataille un affrontement historique entre deux familles de libéralisme : les néo-libéraux et les libéraux classiques. Comme elle le souligne, d’une certaine façon, c’est Jeff Bezos contre François Sureau.

« Ces lois liberticides prises au nom de l’intérêt général occasionnèrent un débat sur le rôle de l’État comme intendant moral et sanitaire.  »

Le débat sur le rôle de l’État dans la crise sanitaire n’est pas nouveau. Eugénie Bastié prend l’exemple des épidémies de maladies vénériennes au Royaume-Uni, au XIXème siècle. L’occasion d’une controverse entre John Stuart Mill et Jeremy Bentham sur les mesures liberticides prises au nom de l’intérêt général. En s’y opposant, Mill prend ses distances avec Bentham et abandonne l’utilitarisme pour atteindre un libéralisme plus individualiste.

Eugénie Bastié rappelle qu’après la crise de 1929, le colloque Lippmann qui s’est déroulé en 1938 a fondé les bases d’un nouveau libéralisme. La Covid-19 occasionnera-t-elle un renouveau du libéralisme, questionne Eugénie Bastié ? Depuis 2013, c’est ce à quoi s’attèle le think-tank GenerationLibre.


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Publié le 05/02/2021.

Comment financer le revenu universel ? Nous avons la réponse.

Invitée par la députée Valérie Petit pour un débat sur le revenu universel, Mathilde Courboillet explique pourquoi notre modèle est réaliste et libéral.

 

Mathilde estime que le revenu universel est le plus à même d’assurer des conditions de vie décente pour chaque citoyen. Elle tire les leçons d’un échec : les milliards d’euros dépensés par l’État chaque année ne permettent pas de lutter efficacement contre la pauvreté en France.

« On ne peut pas avancer et s’auto-réaliser si on est constamment en quête de contenter ses besoins fondamentaux. »

Le revenu universel pallie l’extrême pauvreté. Il est le seul moyen pour une personne dans la nécessité de se libérer du financement de ses besoins fondamentaux.

Aussi, Mathilde explique que, pour mettre en place le revenu universel, la fiscalité doit pouvoir s’adapter aux individus, notamment grâce au prélèvement à la source.

Notre mécanisme revenu universel, aussi appelé « socle citoyen », se conçoit comme un crédit d’impôt d’environ 500 euros, versé chaque mois à tout résident français de manière inconditionnelle. Ce crédit d’impôt s’accompagne, simultanément, d’un impôt sur le revenu refondé : un prélèvement proportionnel de 30% environ au premier euro gagné par chacun chaque mois. Le revenu universel de GenerationLibre se présente donc comme une proposition de réforme socio-fiscale aboutie.

« Le revenu universel est un outil de dignité. »

Pour Mathilde, le revenu universel n’implique pas de régulation administrative. Le citoyen dans le besoin n’a plus besoin de quémander une aide financière. Cette stabilité n’est pas négligeable.

Accordé à toute la population, sans conditions de revenus ou de catégorie sociale, le revenu universel est aussi un outil de simplification administrative.


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Publié le 05/02/2021.

Les oubliés de la crise

Invité dans « Les Experts » sur BFM Business, Maxime Sbaihi défend les petites entreprises et les jeunes.

 

Dans cette crise, les autoentrepreneurs sont parmi les plus touchés et, en même temps, les moins représentés. Dans la majorité des cas, les petites entreprises n’entrent pas dans le cadre défini pour obtenir une aide financière. Les autoentrepreneurs ne disposent pas d’une protection sociale solide. Un problème que Maxime dénonçait déjà avant la crise et qui n’a pas su être pris en considération par les pouvoirs publics.

Le nombre de créations de petites entreprises a battu tous les records l’année dernière. Il faut réfléchir à une aide pour leur permettre de subsister.

« Aujourd’hui j’ai une pensée toute particulière pour les autoentrepreneurs dont on ne parle pas beaucoup. »

Maxime voit, dans l’idée d’un prêt à taux zéro pour les étudiants, une solution qui n’est pas à la hauteur des enjeux. S’il salue la proposition de Stanislas Guerrini pour répondre à la précarité de la jeunesse, il estime qu’il est surtout temps de profiter de cette crise pour mettre en oeuvre à un véritable revenu universel.

« Il serait temps d’arrêter le concours Lépine des idées pour les jeunes et de présenter de véritables solutions pour remédier à leurs préoccupations. »

Enfin, Maxime présente le nouveau rapport de GenerationLibre « Pour un marché libre du cannabis en France ». Invité sur le plateau, Gaël Sliman, président d’Odoxa, confirme que les arguments sont pertinents et que la société française sera amenée prochainement à sauter le pas de la légalisation.


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Publié le 04/02/2021.

Covid-19 : Gaspard Koenig dénonce l’écueil du nationalisme sanitaire

Dans Les Echos, Gaspard Koenig voit dans la fermeture des frontières françaises un réflexe protectionniste aveugle et étranger à toute considération épidémiologique.

 

Gaspard estime que cette décision n’est pas justifiée. Tous les pays européens sont touchés par une reprise de l’épidémie. Des mesures strictes sont déjà à l’œuvre pour les voyages au sein de l’Union européenne. Difficile d’échapper aux tests PCR imposés pour chaque entrée et sortie sur un territoire. Pourtant, la France décide une nouvelle fois de se couper du monde et Gaspard se retrouve exilé au Royaume-Uni.

« Le Covid est « chinois », le variant est « anglais » ou « brésilien » – comme si les molécules avaient une nationalité. »

La fermeture des frontières est avant tout une décision politique. L’étranger est stigmatisé, responsable d’une mutation du virus. Face au danger, la stratégie française n’a pas évoluée : il faut à tout prix ériger des barrières extérieures pour tenir la menace à distance. Gaspard dénonce cet appétit pour ce qu’il appelle « les lignes Maginot ».

« Plutôt que de vouloir tenir à tout prix le danger à distance, il faut plutôt se donner les moyens de l’affronter »

Gaspard pense que ce nationalisme sanitaire est malvenu. D’autant plus que la France n’a pas trouvé de vaccin à la Covid-19. Le rétablissement brutal des frontières marque, de fait, la fin de l’espace Schengen. Plus qu’un mauvais symbole, cette décision est un affront aux idéaux de coopération européenne et internationale. Aux yeux de Gaspard, la collaboration est la seule solution viable pour sortir de la crise.


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Publié le 03/02/2021.

Demain, faites-vous livrer du cannabis !

Newsweed et Pour l’Éco mettent notre dernier rapport sur le cannabis à l’honneur. Dans un entretien, Kevin Brookes et Edouard Hesse détaillent notre proposition de modèle de légalisation.

 

Kevin et Édouard tirent les conclusions de l’échec global de la lutte contre le cannabis en France. Un fait illustré par les quelques 568 millions d’euros dépensés par l’État chaque année. À l’inverse, dans notre modèle de légalisation, jusqu’à 360 millions d’euros (hors TVA) de recettes publiques pourraient être générées.

« Notre volonté première est de nuire au maximum au marché noir. »

Au Colorado, par exemple, grâce à la mise en concurrence des entreprises sur le marché, les consommateurs sont incités par un signal-prix à aller en boutique et ne s’exposent plus à la violence des réseaux criminels. Édouard souligne que, pour que le marché libre fonctionne, acheter du cannabis devrait être aussi simple et rapide que commander un repas livré à domicile. Pour autant, la vente ne doit pas être autorisée aux mineurs.

L’avantage d’un marché légal est de pouvoir imposer des règles sanitaires sur la production ainsi que d’obliger les distributeurs à informer le consommateur sur le produit qu’il achète.

« Le but : les entreprises vendant du cannabis doivent être attractives afin de faire transiter le maximum de consommateurs du marché illégal vers le marché légal. »

Nos deux chercheurs estiment que la France peut devenir un grand producteur de cannabis. La filière du chanvre est déjà développée. En plus de générer des recettes fiscales, l’or vert représente une opportunité économique considérable.

Seule la logique du marché peut garantir attractivité des prix et recettes fiscales mais aussi, et surtout, protection des consommateurs et prévention des plus jeunes.


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Publié le 02/02/2021.

[Lu Ailleurs] : « La réanimation psychique devrait compter autant que la réanimation médicale » Patrice Huerre

Dans une Tribune pour Le Figaro, Patrice Huerre, psychanalyste et pédopsychiatre des hôpitaux, appelle à ne pas abandonner les relations sociales indispensables dans un contexte de resserrement des mouvements et des échanges.

 

Les dégâts causés par la Covid-19 sont autant économiques que psychologiques. Les protocoles sanitaires restreignent toujours davantage les interactions sociales tandis que la vie quotidienne est bouleversée par le rythme imposé des mesures. À lui seul, le virus mobilise toute l’attention et impacte durablement nos libertés.

« On assiste à un cloisonnement des corps les uns par rapport aux autres. Chacun dans sa case, derrière son masque. »

Pour Patrice Huer, le masque représente cette limitation des pratiques sociales. De la même manière, le confinement remet en question tout projet, empêche toute projection et limite la pensée.

« Il y a urgence à considérer qu’une prise en compte raisonnable des précautions sanitaires n’exclut pas le soin à apporter à ce qui constitue notre humanité. »

En plus d’enfermer les corps, le confinement rend le besoin d’interaction indispensable. Dès lors, ce manque est comblé par la seule ouverture aux écrans. Un univers virtuel dont les plus jeunes, plus particulièrement, souffrent considérablement.

« La réanimation psychique devrait compter autant que la réanimation médicale pour offrir d’autres issues au désespoir d’une partie de la jeunesse. »

Patrice Huer estime qu’il y a urgence. Les précautions sanitaires doivent être prises sans pour autant abandonner notre humanité.


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Publié le 29/01/2021.

Tigray : « La France doit renouer avec le droit d’ingérence » Gaspard Koenig

Dans sa chronique pour Les Echos, Gaspard Koenig exprime son désarroi face au désintérêt de la France pour le monde au XXIème siècle. 

 

Gaspard relate la menace d’une guerre civile au Tigray, territoire situé un nord de l’Ethiopie. Une situation peu évoquée dans la presse française alors que la famine menace entre deux et quatre millions de personnes. Par contraste, Gaspard se rappelle de la mobilisation des Français pour aider les Somaliens en 1992. À l’époque, il était du devoir moral, pour un pays prospère, que de subvenir aux besoins d’une population en situation d’urgence sanitaire.

« Toute notre génération avait été sensibilisée à l’aide humanitaire. »

Aujourd’hui Gaspard constate une certaine indifférence de la France vis-à-vis du monde. La Chine s’est substituée à l’URSS comme puissance totalitaire mais le citoyen européen s’indigne moins des procès politiques qui s’y déroulent. La situation des Ouïghours, popularisée en Europe par le député européen Raphaël Glucksmann, n’a pas engendré de boycott du textile chinois.

« Défendre nos valeurs n’est ni un luxe pour temps calme, ni un abus néocolonial.  »

Le devoir d’ingérence est pourtant un concept forgé par le philosophe libéral Français Jean-François Revel. Pour Gaspard, il y a urgence. La France doit renouer avec la défense des Droits de l’homme et l’universalisme.


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Publié le 27/01/2021.

Et si on déconfinait les stages et le travail le dimanche ?

Dans sa chronique pour l’Opinion, Maxime Sbaihi regrette une gestion de crise qui ne rompt pas avec la tradition française de l’hyper-normalisation.   

 

Les protocoles sanitaires s’ajoutent à un cadre légal déjà opulent dans notre quotidien. Si la Covid-19 peut bel et bien empêcher le citoyen de respirer, seule l’omniprésence de la norme dans ses activités peut l’étouffer. Exemples avec le repos dominical et les stages de plus de six mois.

« La montagne de textes grossit année après année dans une fuite en avant qui veut en rajouter toujours plus sans prendre le soin d’ajuster l’existant. »

Le fait d’interdire le travail le dimanche, dans une période où le rythme est cassé quotidiennement par un couvre-feu à 18 heures, relève d’une véritable ineptie. Surtout, aucun citoyen ne devrait être empêché de travailler, d’autant plus dans ce contexte. Pour Maxime, la période est au contraire propice à généraliser le travail le dimanche dans le respect des conditions déjà établies (rémunération, volontariat…).

« Empêcher d’ouvrir et travailler le dimanche était une absurdité économique que la crise vient de transformer en paradoxe de société. »

Cette complexité administrative est tout aussi incompréhensible au regard des périodes de stages. L’étudiant, déjà confiné et délesté de ses études, n’a pas la possibilité d’effectuer un stage de plus de six mois dans un même organisme d’accueil. Préexistante à la crise sanitaire, cette disposition empêche l’étudiant de poursuivre son expérience professionnelle.

Dans cette situation exceptionnelle où le quotidien des Français est bouleversé, Maxime appelle l’État à adapter son fonctionnement : simplifier plutôt que normaliser.


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Publié le 26/01/2021.

Covid 19 : « Années gagnées sur la mort contre années perdues pour la vie » Gaspard Koenig

Dans Les Echos, Gaspard Koenig appelle à rationaliser l’équation de la gestion de la crise de la Covid-19 en étudiant le rapport entre le temps de vie prolongé et le temps de vie gâché. 

 

Selon Gaspard, la vie avec la Covid-19 et les mesures sanitaires qui l’accompagnent sont vouées à perdurer indéfiniment plongeant le monde dans « l’état d’urgence permanent ». La question de la valeur de l’effort des jeunes actifs sur le long terme se pose alors. Gaspard rappelle que sur la population des 15-44 ans, on dénombre 60 décès de la Covid-19 sans comorbidité depuis le début de la crise alors qu’on compte, sur la même période, environ 10 000 arrêts cardiaques et 20 000 AVC pour cette même population.

« La manière dont cette question est tournée aujourd’hui appelle une réponse évidente. Ralentir l’économie pour sauver des vies : qui peut y être opposé ? »

Gaspard explique que l’on ne « sauve » pas les vies mais qu’on les prolonge. Le coût de cette opération dépasse certainement celui du ralentissement de l’économie. Il faut aussi évaluer le coût des vies gâchées : celles des personnes privées d’examens et de soins médicaux, celles des restaurateurs, des artistes ou encore des étudiants. 

Gaspard explique que les décisions politiques d’aujourd’hui sont le fruit d’une gestion de la crise sanitaire guidée par les médecins, fidèles à leur serment d’Hippocrate, alors que le Parlement est écarté par le Gouvernement. 

« On aboutit ainsi à une équation très différente, avec deux variables de même nature : temps de vie prolongé contre temps de vie gâché ; années gagnées sur la mort contre années perdues pour la vie. »

Gaspard appelle à rationaliser la gestion de la crise. Afin de parvenir à un débat éclairé, il faudrait pour Gaspard ajouter aux chiffres d’engorgement des services hospitaliers ceux du temps de vie prolongé et du temps de vie gâché. 

« Ce que l’on peut d’emblée conclure, c’est que le choix collectif face à cette équation reflète la santé morale d’une société. »

Gaspard rappelle enfin que dans les années 1960, la grippe de Hongkong, comparable à celle de la Covid-19 en termes de victimes, n’avait pas suscité de changement du quotidien pour les populations. Cette différence révèle un bouleversement du rapport à la vie et à la jeunesse dans nos sociétés. 


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Pour lire notre article « Covid-19 : Les mesures sanitaires détruisent des vies », cliquer ICI.

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Publié le 20/01/2021.

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