Climat : les solutions du capitalisme

Dans sa dernière tribune pour L’Opinion, Maxime Sbaihi explique que la capitalisme peut également être envisagé comme une solution pour l’écologie.

 

En effet, Maxime souligne l’urgence de trouver des réponses au défi environnemental mais démontre que la planification écologique n’est pas la seule solution. Proclamer cette dernière comme unique possibilité relève plus de l’opportunisme politique que du souci environnemental.

Il estime que face à cette urgence climatique, l’enjeu n’est pas tellement d’organiser une planification collective, mais plutôt de libérer la créativité humaine par le jeu de la concurrence et du marché, avec le concours de l’enseignement et la recherche.

Maxime termine son propos en constatant que personne ne détient la solution climatique mais qu’il reste tout de même plus probable qu’elle jaillisse d’un garage californien ou d’une start-up berlinoise, que d’un bureau ministériel.


Pour lire la chronique de Maxime Sbaihi : « Ecologie : le capitalisme fait partie de la solution », cliquer ICI.

Réseaux sociaux : le capitalisme au secours de notre servitude ?

Pour Le Figaro, Gaspard Koenig répond à Eugénie Bastié et revient sur les motivations de son départ de Twitter, et sur les effets pervers des réseaux sociaux que nous commençons enfin à prendre au sérieux.

 

Etre présent sur un réseau social, et notamment Twitter, c’est accepter que des personnes extérieures à nous-même filtrent et forgent nos opinions, nos points de vues, et les informations auxquelles nous avons accès. Mais il s’agit de garder son libre-arbitre, d’avoir conscience de tout cela et tenter tant bien que mal de garder une authenticité dans ses réflexions. Pour Gaspard, un appel à se discipliner personnellement.

« La réponse consiste précisément à passer au capitalisme en accordant à l’utilisateur un droit de propriété sur ses données et en lui permettant d’en contractualiser l’usage avec les plateformes. » Gaspard Koenig

Toutefois, le contrôle qu’Internet a sur nous se fait par l’analyse de nos propres données. C’est le prix à payer pour la gratuité de ce service. Pour autant, ces données appartiennent aux utilisateurs, elles ont été produites et ne sont pas reconnues comme telles. C’est pourquoi Gaspard rappelle que notre think tank milite pour une révolution : la juste valorisation de ces données et de leur production, pour que l’utilisateur retrouve sa place dans la chaîne de valeur du numérique.


Pour lire l’interview de Gaspard Koenig dans Le Figaro « Les réseaux sociaux sont une forme de féodalisme 2.0 », cliquer ICI.

Pour lire notre rapport « Mes data son à moi« , cliquer ICI.

Européennes : « En Marche » butte sur la loi anti fake news

Dans sa dernière chronique pour Les Echos, Gaspard Koenig revient sur l’épisode grotesque du blocage, par Twitter, de la campagne européenne du gouvernement en application de la loi entrée en vigueur sur les fake news.

 

Gaspard décide de pousser la logique à son terme en analysant le lancement de la campagne de Nathalie Loiseau, tête de liste du parti En Marche, via le prisme de la loi contre les fausses nouvelles, dernière invention liberticide du gouvernement.

Un test déterminant aux yeux de Gaspard, car si l’on peut trouver dans un discours aussi fade “des allégations ou imputations inexactes d’un fait de nature à altérer la sincérité du scrutin à venir”, alors plus aucune personnalité politique n’est à l’abri.

« La vision macroniste de convergence fiscale et sociale va à l’encontre du projet européen initial qui repose sur la diversité et la subsidiarité. Rien ne serait pire que de reporter les travers de notre Etat jacobin sur Bruxelles. » Gaspard Koenig

A l’aune de cette loi, il souligne les différentes “fakes news” qui composent le discours de la tête de liste LREM et termine son propos en expliquant que pour lutter contre les fausses nouvelles, les progressistes devraient commencer par définir un vrai projet européen, fondé sur la liberté et non l’uniformisation.


Pour lire la chronique de Gaspard Koenig dans Les Echos « Nous voulons un vrai projet européen, pas de fake news », cliquer ICI.

Les réponses de GenerationLibre à Mark Zuckerberg

Dans une chronique pour Les Echos et dans une interview pour l’AFP, Gaspard Koenig et Maxime Sbaihi reviennent respectivement sur la tribune de Mark Zuckerberg.

 

Maxime explique que la tribune du PDG de Facebook est intéressante mais n’aborde pas certains sujets centraux comme la question des données personnelles. Gaspard, quant à lui, souligne son étonnement face au virage de Zuckerberg appelant à davantage d’intervention de la part de l’Etat. En effet, il rappelle qu’en 2017, ce dernier appelait à construire une communauté globale plutôt que de s’en référer aux Etats. 

En outre, Maxime explique que si Zuckerberg laissait réellement le choix aux utilisateurs, comme il le prétend, il faudrait que ces données appartiennent vraiment aux internautes. Cela mettrait forcément en danger le modèle d’affaires de Facebook, basé sur la monétisation des données personnelles.

Néanmoins, Gaspard comme Maxime s’interrogent surtout sur la légitimité des “organismes tiers” dont Zuckerberg fait référence dans sa tribune. Maxime nous rappelle ainsi que des lois encadrent déjà la liberté d’expression et que c’est à l’Etat de s’adapter et de s’assurer que celles-ci soient appliquées.

Toutefois, Gaspard reconnaît que Zuckerberg ouvre la voie à un renouveau de l’idéal cosmopolitique, pour construire non pas une “communauté” digitale mais une véritable collectivité politique.


Pour lire la chronique de Gaspard Koenig dans Les Echos « Quand Zuckerberg redécouvre le contrat social », cliquer ICI.

Pour lire l’interview de Maxime Sbaihi « Protection des données : Marc Zuckerberg ne pas jusqu’au bout », cliquer ICI.

Pour lire notre rapport « Mes data sont à moi », cliquer ICI.

Encourageons les réformes politiques en France

Dans sa dernière chronique pour L’Opinion, Maxime Sbaihi expose la fâcheuse tendance française, en matière politique, à faire les choses à moitié et sous un feu de critiques. Exemple avec la réforme du prélèvement à la source.

 

L’entrée en vigueur de cette réforme fiscale technique était censée plonger l’administration fiscale dans le chaos, ébranler les services comptables des entreprises et déprimer les salariés. Or, s’il est encore trop tôt pour couronner de succès le prélèvement à la source, il est déjà assez tard pour constater que sa mise en place est réussie.

Maxime souligne, en outre, que l’épisode du prélèvement à la source devrait nous rappeler que l’horizon politique est beaucoup plus vaste que ne le laisse penser le brouhaha chagrin, et qu’il vaudrait mieux s’attaquer aux défis de notre temps avec des cris d’encouragement plutôt que d’épouvante.


Pour lire la chronique de Maxime Sbaihi « L’étrange épisode du prélèvement à la source », cliquer ICI.

Le pouvoir d’achat baisse-t-il ? Le paradoxe de Tocqueville

D’une révolte contre l’augmentation du prix du carburant, le mouvement des Gilets Jaunes est passé à la demande d’une hausse du pouvoir d’achat, que l’Etat ne peut satisfaire qu’avec une hausse des impôts. Dans cette tribune pour Le Point, notre directeur des études, Kevin Brookes, souligne ce paradoxe déjà documenté par Alexis de Tocqueville.

 

Kevin reprend le paradoxe de Tocqueville selon lequel « à mesure que l’égalité s’établit, que les privilèges reculent, que la situation matérielle s’améliore, les individus tolèrent de moins en moins les inégalités et aspirent à encore plus de confort matériel ».

De nombreuses statistiques montrent que le pouvoir d’achat s’est amélioré ces dernières années en France, et pourtant, il n’en est pas fini de l’adage qui dit que l’herbe est toujours plus verte ailleurs, en particulier chez son voisin. Une des pistes de réflexion est que les prix ont augmenté plus vite que les revenus dans certains secteurs, des secteurs hautement réglementés et contrôlés par l’Etat.

Le gouvernement gagnerait donc à se focaliser sur de réelles inflexions dans les politiques publiques plutôt que sur la distribution aveugle de « pouvoir d’achat », notamment à la veille des élections européennes. Assouplir la réglementation, introduire davantage de concurrence ou encore rendre plus lisible les feuilles d’impôts sont autant de réponses aux problématiques soulevées par les Gilets Jaunes.


Pour lire la tribune de Kévin Brookes dans Le Point « Gilets jaunes : le paradoxe de Tocqueville », cliquer ICI.

Pour lire l’analyse de Kévin Brookes dans Le Point – Phébé « Pour être influent, un laboratoire d’idées doit parler au centre sur le positionnement des think-tanks », cliquer ICI.

Theresa May ne devrait pas s’improviser gaulliste

Dans sa dernière chronique pour les Echos, Gaspard Koenig démontre que l’impasse actuelle sur le Brexit est liée au mépris de Theresa May pour la tradition parlementaire britannique.

 

En effet, en ne prenant pas en compte la tradition délibérative de son pays, elle a méprisé le Parlement. Elle s’est adressée au pays à la manière du Général de Gaulle parlant aux “Françaises, Français”, comme si le Royaume-Uni était un régime présidentiel.

Gaspard constate ainsi que le berceau du parlementarisme éclairé est en train de se transformer en ochlocratie plébiscitaire, avec un chef de l’exécutif solitaire et martial, des référendums pour trancher les décisions difficiles, et des luttes incessantes pour déterminer qui mérite de parler au nom de “peuple”.

Il termine son propos en soulignant l’urgence d’une réflexion sur des formes de délibération qui dépasseraient ce face-à-face puéril d’un gouvernant et de son “peuple”, et sur la nécessité d’inventer des formes de représentation adaptées à l’ère digitale.


Pour lire la chronique de Gaspard Koenig dans Les Echos « Brexit : la faute de Theresa May », cliquer ICI.

Que faire contre la haine sur internet ?

Dans sa dernière chronique pour l’Opinion, Maxime Sbaihi s’interroge sur la proposition de loi dite « contre la haine sur Internet » et analyse le modèle allemand dont Emmanuel Macron souhaite tant s’inspirer.

 

Il explique que la loi “Netzwerkdurchsetzungsgesetz” de nos voisins d’outre-Rhin, qui vise à réguler la haine sur internet, oblige les plateformes à supprimer ou bloquer sous 24h tout contenu “manifestement illégal” signalé par les utilisateurs, sous peine d’amendes très coûteuses. Cette disposition laisse aux plateformes le soin de déterminer ce qui est illégal ou non, et revient à leur déléguer le pouvoir judiciaire normalement dévolu à l’Etat.

En outre, en les menaçant d’une sanction, les plateformes s’attellent à respecter cette loi à la lettre et ciblent de manière large tout propos pouvant être mal interprété, même ceux emplis d’ironie. Maxime Sbaihi estime ainsi que la France ne devrait pas s’imposer un cadre tuant l’ironie et blessant la liberté d’expression mais devrait adapter la justice au monde numérique. En effet, sur nos écrans ou dans la rue, la haine ne se combat pas en restreignant les libertés.


Pour lire la chronique de Maxime Sbaihi dans L’Opinion « Haine sur internet : l’Allemagne n’est pas un modèle », cliquer ICI.

Pour lire notre rapport « Rétablir la liberté d’expression« , cliquer ICI.

Pour retrouver les analyses de notre expert Aurélien Portuese sur la loi contre les fake news, cliquer ICI.

Solitude et universalité de l’intellectuel au XXIe siècle

Suite à l’invitation d’une soixantaine d’intellectuels à l’Elysée, dans le cadre du grand débat, Gaspard Koenig s’interroge, dans sa dernière chronique pour Les Echos, sur le devenir de cet étrange moineau qu’est l’intellectuel français.

 

Il explique que ce qui différencie l’intellectuel de l’expert, c’est l’attrait pour l’universalité et la solitude. En effet, l’universalité lui permet de réfléchir sur tout, et la solitude est le seul moyen pour que naisse en lui une pensée libre et originale.

Gaspard exprime ainsi son envie de laisser une nouvelle chance à l’intellectuel français. Il estime que l’universalité est toujours nécessaire, surtout lorsque le débat global n’est abandonné qu’à des spécialistes. Néanmoins, du fait de la complexité des questions actuelles, l’intellectuel français doit rompre avec sa solitude pour frotter ses idées au réel.


Pour lire la chronique de Gaspard Koenig dans Les Echos « Que reste-t-il de nos intellectuels ? », cliquer ICI.

Il faut savoir traverser en-dehors des clous

En illustrant l’impréparation des gouvernements face au Brexit, Gaspard Koenig pointe, dans sa dernière chronique pour Les Echos (lire ICI), l’absurdité du trop-plein de règles.

 

L’enfer imposé par la “grève du zèle” des douaniers, qui respectent à la lettre les procédures, est devenu le cauchemar des 30 000 passagers quotidiens interrogés individuellement sur les raisons de leur voyage. Cet exemple prouve combien la société serait ingérable et le quotidien insupportable si l’on prenait la loi trop au sérieux.

Gaspard Koenig souligne ainsi l’importance de “l’illégalisme”, qui consiste à reconnaître une zone grise entre le droit et le non-droit. A une époque où les techniques d’intelligence artificielle servent à identifier et contrôler les comportements, il est primordial de cultiver son jardin d’illégalismes.


Pour lire la chronique de Gaspard Koenig dans Les Echos « La fable du Brexit, du douanier et de l’Eurostar », cliquer ICI.

Pour lire notre rapport « Pour une révolution normative », signé Jean-Ludovic Silicani pour notre think-tank, cliquer ICI.

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