Johnny et l’héritage…

Les Echos, le 27 février 2018, par Gaspard Koenig, Président de GenerationLibre.

 

Selon Gaspard Koenig, la polémique autour de l’héritage de Johnny Hallyday vient du fait qu’en France l’organisation sociale prime la volonté individuelle en matière de succession. La rançon d’une sanctification de la famille.

 

Les débats provoqués par l’héritage de Johnny Hallyday ont le mérite de mettre en lumière une question peu débattue mais pourtant centrale dans l’organisation de notre société : si Johnny a dû signer son testament en Californie pour léguer sa fortune à Laeticia, c’est que le droit français ne permet pas de déshériter ses enfants.

Réserve héréditaire

Les procès à venir vont donc devoir déterminer si Johnny et sa famille résidaient suffisamment à Los Angeles pour que la législation locale puisse s’appliquer. L’article 912 du Code civil français pose…


 

« Le bitcoin, c’est mieux que l’euro ! »

Les Echos, le 14 février 2018, par Gaspard Koenig, Président de GenerationLibre.

 

Comme toute innovation humaine, le bitcoin soulève de légitimes questions. Selon Gaspard Koenig, il a cependant le mérite d’être plus tangible et rassurant qu’une monnaie gérée arbitrairement par une banque centrale et des Etats insolvables.



L’administration coréenne veut le taxer, le gouvernement français, le réguler, les juges américains, le sanctionner, le président russe, le nationaliser : une invention à ce point détestée par les autorités ne peut être entièrement mauvaise. Le bitcoin est définitivement sorti du champ de la curiosité technologique pour devenir  un phenomene de societe mondial. Malgré la timidité que chacun peut ressentir face aux questions monétaires, il…


 

G. Koenig : « Le Brexit ou l’affirmation d’une liberté »

Les Echos, le 06 Février 2018, par Gaspard Koenig, Président de GenerationLibre.

 

Pour Gaspard Koenig, l’incroyable acharnement anglais à soutenir une décision risquant de les conduire à la récession économique ne peut se comprendre que par l’attachement indéfectible des Britanniques aux libertés.

 

En feuilletant les journaux dans un pub anglais ce week-end, j’ai découvert avec surprise que le « Sunday Times », pourtant loin d’être un tabloïd (plutôt l’équivalent de notre « JDD »), présentait le gang des trois Brexiters les plus farouches comme des  « mousquetaires » . Image plutôt flatteuse, si tant est que Boris Johnson, Michael Gove et Jacob Rees-Mogg ne s’offusquent pas d’une comparaison aussi gasconne. Tout au long du…


Nos « données personnelles » nous appartiennent !

Le Monde, le 05 septembre 2018, par Gaspard Koenig et Jaron Lanier.

 

Suite à la publication des travaux de GenerationLibre sur la patrimonialité des data, un collectif, parmi lesquelles la dirigeante d’entreprise Laurence Parisot, le philosophe Gaspard Koenig, le député Bruno Bonnell l’écrivain Alexandre Jardin ou encore le chercheur Jaron Lanier, plaide dans une tribune au « Monde » pour que chaque personne puisse monnayer ses données personnelles qui, actuellement, enrichissent les géants de l’Internet.

 

Tribune. Par quel étrange renoncement sommes-nous devenus de la chair à algorithmes ? Tous les jours, nous abandonnons une partie de nous-mêmes à des plates-formes numériques, appâtés par l’illusion de la gratuité. Nos données personnelles les plus intimes, concernant nos goûts, nos déplacements ou nos amours, sont passées à la moulinette, collectées, agrégées, souvent revendues, et ultimement utilisées pour orienter et contrôler nos comportements.

En cliquant sur des conditions d’utilisation léonines, que nous n’avons pas le temps ni la capacité de lire, encore moins de comprendre ou de négocier, nous courons vers notre servitude volontaire. Les géants du Web bâtissent leur fortune sur les dépouilles de notre identité.

Parce qu’il est urgent de rétablir nos valeurs les plus fondamentales, nous plaidons pour instaurer une patrimonialité des données personnelles. En dépit des idées reçues…

La grande bataille des data a commencé

Les Échos,  le 01 Février 2018, par Gaspard Koenig, Président de GenerationLibre.

 

La question de la jouissance et de l’utilisation de nos données personnelles devient un débat central de nos sociétés avec en toile de fond le procès instruit aux Gafa. Pour Gaspard Koenig, il a matière à relancer un affrontement idéologique que l’on avait un peu vite enterré.

 

Les Gafa sont sous le feu des critiques. A Davos,  George Soros a condamne le monopole de fait qu’exercent Facebook et Google. L’accaparement des données personnelles par un petit nombre d’acteurs menace les principes mêmes de la société ouverte en ôtant peu à peu aux citoyens leur autonomie cognitive. En cliquant tous les jours sur des « conditions d’utilisation » illisibles et non négociables (selon une étude de Carnegie Mellon…

 

La dangereuse prohibition du cannabis

Les Échos, le 24 janvier 2018, par Gaspard Koenig Président de GenerationLibre.

 

Loin de légaliser le cannabis, un récent rapport parlementaire préconise au contraire de continuer à le réprimer. Pour Gaspard Koenig, il s’agit d’une attitude qui ne peut que renforcer trafic et délinquance.

 

« Plaisante justice qu’une rivière borne ! Vérité au-deçà des Pyrénées, erreur au-delà. » Si l’on substitue l’Atlantique aux Pyrénées, la formule désabusée de Pascal donne une bonne idée de la situation actuelle s’agissant du cannabis. Alors que son usage récréatif est autorisé en Californie depuis le 1er janvier, portant ainsi à huit le nombre d’Etats américains ayant fait le choix d’une légalisation totale, notre pays est en train de prendre le chemin inverse, en développant son arsenal répressif. L’Amérique fume et la France s’étouffe.

Dépénalisation de fait

Le récent rapport parlementaire sur la contraventionnalisation du cannabis, loin de constituer une première étape vers la libéralisation, comme on a pu le lire, assume et empire la prohibition. Les rapporteurs constatent qu’il existe…

« De l’art d’interroger un Président en France »

 

Gaspard Koenig revient sur l’interview de fin d’année du Président de la République et s’étonne du peu de débat entre le journaliste et le pouvoir exécutif.

 

La récente interview d’Emmanuel Macron sur France 2 montre que la France a du mal à se défaire de son extrême déférence à l’égard de la magistrature suprême. En la matière, la monarchie britannique peut nous donner des leçons.

Il faut dire que « l’opinion, oublieuse de la longue tradition parlementaire des Républiques précédentes, semble s’être accoutumée au bonapartisme éternel, en se contentant d’un vote binaire tous les cinq ans et de quelques manifestations de rue.»

Aussi, impossible de s’étonner du paternalisme dont fait preuve le Président de la République caractérisant les Français par « mon peuple » et à qui il recommande  de « prendre du temps en famille » pour Noël…


Les Echos, le 21 décembre 2017. Tribune de Gaspard Koenig, Président de GenerationLibre.

#Wauquiez : Un détour par Turgot s’impose

Les Échos, le 12 décembre 2017. Tribune de Gaspard Koenig, Président de GenerationLibre.

 

Le nouveau patron de la droite hexagonale fait, après bien d’autres, un contresens sur  « le libéralisme à la française ». Selon Gaspard Koenig, un détour par Turgot s’impose.

 

Alors que le nouveau patron de la droite française oppose un « libéralisme à la française » protecteur à un « libéralisme anglo-saxon ouvert aux quatre vents », il est temps d’en finir avec ce contresens historique.

Pour le Président de GenerationLibre, le libéralisme français s’est toujours caractérisé par son intransigeance tandis que l’école britannique était beaucoup plus souple. « Pour réussir, le libéralisme doit faire l’effort de comprendre le corps social, avec ses impensés, ses blocages et ses peurs, et de lui fournir les outils de son émancipation. »

 

« Le sécessionniste, une chance pour l’Europe »

Les Échos, le 06 décembre 2017. Tribune de Gaspard Koenig, Président de GenerationLibre.

 

Deux siècles et demi après le Contrat social de Rousseau, Gaspard Koenig rappelle les critères rousseauistes de formation d’un peuple : désir d’autosuffisance, société à taille humaine et point trop de nationalisme.

 

La Corse promettait de nous étonner et semble aujourd’hui bien prometteuse. « Alors, si on donnait aux Corses comme aux Catalans ou aux citoyens de Vénétie le droit de disposer d’eux-mêmes ? »

Ainsi, selon le Président de GenerationLibre, « Les Etats centraux s’honoreraient à reconnaître en leur sein l’existence d’un droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, en prévoyant des clauses précises de sécession. »


 

Le grand retour de la censure

Challenges, le 01 décembre 2017, par Delphine Granier, Directrice-adjointe de GenerationLibre.

 

A force de vouloir protéger l’individu de toute forme de déviance, c’est une société sans aspérité et ultra contrôlée que l’on voit se dessiner.


Retrouvez La tribune de Delphine Granier pour notre think-tank dans Challenges.

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