Rendre l’argent et rendre le pouvoir

C’est avec les vieilles méthodes que l’on fait les meilleures politiques, s’acharne à penser l’exécutif. Notre directeur, Maxime Sbaihi, était invité sur le plateau de l’émission Points de vue du 17 décembre (voir ICI) afin de débattre des annonces du gouvernement en réaction à la crise des Gilets jaunes.

 

Si le Premier ministre évoque un changement de démarche plutôt qu’un véritable tournant, Maxime critique quant à lui la poursuite d’une dynamique délétère. En finançant les promesses d’aujourd’hui le gouvernement crée ainsi les impôts de demain et creuse au passage encore plus le déficit public. Le problème n’est pourtant pas uniquement de nature économique. Pour les Gilets jaunes, il faut non seulement « rendre l’argent » mais aussi et surtout « rendre le pouvoir ».

C’est alors la question du référendum d’initiative citoyenne qui se pose : cette idée, difficilement applicable à l’échelle nationale, témoigne néanmoins d’un sentiment d’impuissance populaire. Face au jacobinisme et à l’« hyper-présidentialisation » des dernières décennies, notre directeur oppose donc la décentralisation – le retour à une forme de démocratie de proximité, où la souveraineté individuelle retrouverait ses lettres de noblesse.

Il apparaît désormais nécessaire de revoir en profondeur l’exercice du pouvoir et d’interroger le consentement des français à l’imposition. La soupe paternaliste a comme un goût amer. Peut-être faudrait-il enfin en modifier la recette ?


Pour revoir l’émission Points de vue du Figaro Live, cliquer ICI.

Sortir du modèle français de l’Etat-nounou et taxeur

Retour sur l’actualité de la semaine avec Gaspard Koenig qui était l’invité de 28 Minutes sur Arte le 30 novembre. Crise en Ukraine, Gilets Jaunes, vote de la loi contre les violences éducatives ordinaires… retrouvez les décryptages de notre président. 

La récente crise maritime opposant l’Ukraine et la Russie est l’occasion pour Gaspard Koenig de rappeler la chose suivante : il y a une obsession anti-russe des médias occidentaux. Sans faire appel à un média russe, il est aujourd’hui impossible de se documenter de manière factuelle ou de connaître les points de vue et motivations des Russes. Il est très difficile d’adopter un jugement neutre, du fait du parti pris des relayeurs d’information.

Pour répondre aux problématiques environnementales, Gaspard souhaite rappeler une chose importante : le combat des militants écologistes sera gagné lorsque cette cause sera intégrée par tous les ministères, à sa juste valeur, et dans tous les discours politiques.

En revenant, avec du recul, sur les images chocs de policiers américains faisant usage de gaz lacrymogènes sur des migrants sud-américain, il convient de constater pour Gaspard que les pratiques de la France aux frontières ne sont pas moins condamnables.

La réduction des impôts est le premier cheval de bataille, et pourtant la taxe carbone est l’un des rares impôts justifié et justifiable.

Concernant le mouvement des Gilets jaunes, fil rouge de l’actualité française, Gaspard est très clair : la réduction des impôts est le premier cheval de bataille, et pourtant la taxe carbone est l’un des rares impôts justifié et justifiable. Le mouvement est symptomatique d’un problème de la société française qu’Emmanuel Macron avait lui-même pourtant très bien identifié pendant la campagne : la société est trop verticale, les français sont monarchistes mais régicides.

Autre moment fort de l’actualité française : le vote de la loi contre les violences éducatives faites à l’enfant. Symptôme évident de l’Etat-nounou dont il est urgent de nous défaire, cette loi n’a qu’un seul avantage : évacuer la possibilité qui avait été récemment ouverte par la jurisprudence de permettre à quelqu’un, en dehors du cercle familial, de corriger un enfant.


Pour voir l’émission 28 minutes du 30 novembre cliquer ICI.

Face à l’urgence climatique & fiscale, reprenons le pouvoir !

La maison brûle et nous regardons ailleurs, affirmait Jacques Chirac en 2002. Face à la révolte des gilets jaunes d’un côté, et une énième conférence sur le climat de l’autre, notre directeur Maxime Sbaihi revient dans l’émission Points de vue – Figaro Live du 3 décembre (voir ICI), ainsi que pour La Verità en italien (lire ICI) sur l’échec de plusieurs décennies d’immobilisme politique.

 

Interrogé sur les raisons d’une colère des Gilets jaunes approuvée par plus de 70 % des français, Maxime s’indigne : la pression fiscale et le poids de l’État ne cessent d’augmenter. Ainsi, entre 2002 et 2018, la part des prélèvements obligatoires dans le PIB national est passée de 44 % à 48,5 %, plaçant la France 7 points au dessus de la moyenne européenne. Les diverses réponses politiques, retour de l’ISF, dissolution de l’Assemblée ou encore suspension de la hausse des taxes, témoignent pourtant d’un décalage persistant entre le peuple et ses dirigeants.

« Le vrai problème de la France aujourd’hui c’est qu’on est champions d’Europe de la pression fiscale. » Maxime Sbaihi à propos des Gilets jaunes

Les solutions ne manquent cependant pas. Il faut une révision drastique du système d’imposition, en se fixant comme premier objectif de s’aligner sur la moyenne européenne. Il est impératif pour le gouvernement de revoir ses pôles de dépenses et de s’attaquer à des problèmes depuis longtemps cachés sous le tapis : baisse des moyens alloués à l’éducation ou à la santé, régimes de retraites spécialisés trop onéreux etc.

« Le temps est aussi venu de revoir les institutions pour mieux s’adapter à la société civile. » 

Sur le climat, le diagnostic est tristement similaire. La COP 24, qui s’est ouverte le 3 décembre en Pologne et s’y tiendra jusqu’au 14, ne fait que confirmer les erreurs de la COP 21 : de nombreux absents, des décisions non contraignantes précédemment adoptées et encore peu ou pas appliquées – un constat en somme édifiant au regard de la gravité des enjeux. Ne serait-il pas mieux, demande notre directeur, d’enfin réfléchir à une réponse globale pour le prix du carbone ? Confrontés à l’urgence, n’attendons plus que le feu s’éteigne de lui-même.


Pour voir l’émission Points du Vue du 3 décembre « Gilets jaunes, Cop24, Ballon d’or », cliquer ICI.

Retrouver les analyses de Gaspard Koenig (ICI), Maxime Sbaihi (ICI), Edouard Fillias (ICI) et François-Xavier Olivieau (ICI).

 

Les manuels d’économie doivent changer

Fiscalité écologique, Gilets jaunes, Brexit et manuels d’économie : notre directeur Maxime Sbaihi était l’invité de BFM Business le 15 novembre 2018. 

Maxime Sbaihi s’inquiète du niveau de robotisation dans l’industrie française, très en dessous de celui du Japon, et ne pense pas qu’un ministre de l’industrie résoudrait le problème.

Il regrette que la fiscalité écologique ne soit pas neutre, claire et équitable. « Elle ne va pas toujours à la lutte contre le changement climatique, et la filière bovine n’est pas concernée alors qu’elle le devrait par exemple », explique-t-il.

Où sont les propositions de politique publique pour baisser les taxes ?

Pour notre directeur général, les « gilets jaunes » représentent un ras le bol à entendre. Mais il s’étonne que personne n’y réponde, pas même les formations politiques qui récupèrent le mouvement. « Où sont les propositions de politique publique pour baisser les taxes », interroge-t-il ? Il rappelle que l’optimisation fiscale est légale. Précisément en raison du trop fort niveau de taxation en France. « Ceux qui profitent de l’usine à gaz des niches fiscales, ce sont ceux qui peuvent se le permettre. Il faut simplifier les taxes, pour tout le monde. Baisser le niveau d’imposition. Repenser le périmètre d’intervention de l’Etat. »

Les manuels d’économie doivent changer.

Maxime confie également avoir beaucoup lu Alter Eco au Lycée, et regretter aujourd’hui avoir du découvrir par lui-même Frédéric Bastiat, Friedrich Hayek ou encore Jean-Baptiste Say. « Il faut reconnaître que les manuels d’économie sont biaisés. Il faudrait dépolitiser cet enseignement. » Il souligne que l’inculture économique des Français coûte très cher, et qu’ils pâtissent de ne pas apprendre les bases de la gestion de leur propre argent.


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Les taxes et les barrières douanières, ennemies de nos libertés !

Combien vaut notre liberté de commerce face à la volonté des gouvernements ? Voilà la question que se pose notre directeur, Maxime Sbaihi, invité le 5 novembre 2018 sur le plateau de BFM Business. Face au désir l’Etat de maintenir le cercle vicieux de la hausse de la taxation des carburants, et devant l’arrivée d’un impôt européen sur les GAFA, il évoque ainsi les dangers d’une régulation déraisonnable du marché.

 

Alors que 45 % du PIB français en 2017 provenait des prélèvements obligatoires, confirmant par les chiffres une constante pression exercée sur les contribuables, la France et l’Union européenne envisagent pourtant d’augmenter des taxes déjà existantes ou d’en créer de nouvelles.

Loin de répondre aux problématiques d’une économie contemporaine où, plus que jamais, l’innovation et le progrès technique sont des moteurs de développement positif, les régimes d’imposition et de régulation trop sévères nuisent au travail dans un mouvement contre-productif.

La complexité n’est plus permise dans un monde où le succès de la transformation des structures économiques et sociales est intimement lié à leur réactivité.

A l’inverse, droit de propriété des données personnelles, création d’un revenu universel inconditionnel, ouverture du marché et redéfinition du rapport au travail sont autant de solutions proposées par Maxime.

La multiplication et l’accélération des échanges entre individus exigent en contrepartie qu’entreprises, gouvernements et particuliers coopèrent à la nécessaire préservation des avantages et des libertés de chacun.

Si les marchandises ne traversent pas les frontières, les soldats le feront. (Frédéric Bastiat)

En s’appuyant sur les mots de Frédéric Bastiat, le penseur français du XIXème siècle, Maxime a encore déploré les conséquences des sanctions américaines contre l’Iran, dont les premières victimes sont les Iraniens eux-mêmes.


Pour revoir l’émission, cliquer ICI (1/2) et ICI (2/2)

Cannabis : les vices ne sont pas des crimes !

Faut-il légaliser pour mieux régner ? Poser cette question est devenue une priorité à l’heure où le Colorado, et plus récemment le Canada, ont autorisé la commercialisation et la consommation de cannabis à usage thérapeutique et récréatif. 

 

Reçu le 30 octobre 2018 autour de la table de « L’info du vrai : l’événement », Gaspard Koenig évoque des résultats en provenance des États-Unis qui, déjà aujourd’hui, se révèlent encourageants. Des malades ont enfin accès à un traitement pour eux essentiel, l’État et le contribuable récoltent d’importants bénéfices tandis que le taux d’addiction semble baisser, grâce à l’amélioration de la prévention et de la prise en charge des personnes dépendantes.

Premier pays consommateur d’Europe, la France s’évertue pourtant à investir des moyens humains et financiers considérables dans une lutte depuis longtemps perdue d’avance. On ignore en haut lieu les exigences des particuliers, des entrepreneurs, des professionnels de la santé et du marché. Sans cadre adapté, c’est tout un secteur économique que l’on tue dans l’œuf, prévient Gaspard Koenig.

Contre une répression dépassée, la France doit se souvenir des paroles de Lysander Spooner : « les vices ne sont pas des crimes », et si chacun a pour devoir de se garder de nuire à autrui, il n’en demeure pas moins libre de se nuire à lui-même – si tant est que ce soit le cas.

Le combat continue pour notre proposition « Légaliser le cannabis : arguments légaux et médicaux en faveur d’un changement de modèle » (lire notre rapport ICI), co-écrit par Francis Caballero, Amine Benyamina et Gaspard Koenig.

sanctions américaines contre l’Iran, dont les premières victimes sont les Iraniens eux-mêmes.


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Macron sur la voie d’un revenu universel ?

 

Dans une vidéo publiée hier soir par la conseillère en communication de l’Élysée, on y voit le président peaufiner, avec son équipe, le discours qu’il doit prononcer aujourd’hui lors du 42e congrès de la Mutualité française. A cette occasion, Emmanuel Macron a évoqué le dossier sensible des aides sociales. Sans mâcher ses mots.

 

« On met un pognon de dingue dans les minima sociaux et les gens ne s’en sortent pas » attaque bille en tête Emmanuel Macron, avant d’ajouter, « Les gens pauvres restent pauvres, ceux qui tombent pauvres restent pauvres. On doit avoir un TRUC qui permet aux gens de s’en sortir ». 

Cela tombe bien, GenerationLibre a ce «TRUC ». Il l’a théorisé, chiffré et même modélisé. Ce «TRUC»… c’est le LIBER. Un revenu universel, neutre sur les finances publiques, devant permettre à chacun de subvenir à ses besoins fondamentaux.

Retrouvez la vidéo de présentation du LIBER ci-après ainsi que nos 2 rapports sur le sujet ICI et

Ya plus qu’à Monsieur Le Président !


Gaspard Koenig invité de #ONPC

France 2, ONPC, le 24 février 2018.

 

Samedi 24 février, Gaspard Koenig était l’invité de l’émission On n’est pas couché, sur France 2, à l’occasion de la sortie de son ouvrage Voyages d’un philosophe aux pays des libertés

 

Pendant deux ans et en partenariat avec le Point, Gaspard Koenig a parcouru les cinq continents avec un ambition simple : étudier les thèmes de philosophie libérale qui lui sont chers là ou ils sont mis en oeuvre. Du Rwanda à la Chine, de Genève à Denver, chemin faisant, il a perdu certains préjugés, découvert de nouvelles idées et tiré des leçons sociales et politiques dont notre pays pourrait s’inspirer.

Au Brésil, il a pu étudier le déploiement du revenu universel, au Colorado, la légalisation du cannabis, en Suisse, le fonctionnement de l’Organisation Mondiale du Commerce, ce « temple » du libre échange. Un séjour en Finlande lui a permis d’observer l’application du libéralisme pénal au sein de la « prison ouverte » de Vilppula, lieu de privation de liberté sans barreaux, ni barbelés – GenerationLibre publiera prochainement un rapport sur le sujet, en partie inspiré de ce voyage.

Au cours de l’émission, un débat a opposé Gaspard Koenig et Adrien Quatennens, député de la France Insoumise : deux personnalités résolues aux convictions souvent opposées.

#Decentralisation : GL invité de France24

France 24, le 28 novembre 2017.

 

Faire confiance aux territoires et leur donner la maîtrise de leur fiscalité ! 

C’est le sens des propositions formulées par GenerationLibre dans sa dernière note présentée par Gaspard Koenig sur la plateau de France24.


 

Loi de moralisation ou loi de normalisation ?

28 minutes ARTE, le 20 juin 2017.

 

Lors de son passage dans 28 minutes, Gaspard Koenig se félicitait des efforts pour la moralisation de la vie politique, de la suppression de la réserve parlementaire à la normalisation du régime des retraites.

Pour autant, ce projet du gouvernement porterait mieux le nom de « Loi de normalisation » puisque comme le rappelle le philosophe « la morale est une affaire privée ».


 

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