Revenu universel : on y va !

Invité de L’info du vrai sur Canal Plus, notre expert François-Xavier Oliveau affirme que l’instauration d’un revenu universel est désormais un sujet d’avenir qui dépasse le simple statut d’utopie.

 

Interrogé sur la question des baisses de salaire pour répondre à la crise économique, François-Xavier Oliveau rappelle qu’il ne faut pas confondre la valeur marchande du travail et sa valeur morale. La masse salariale est parfois le dernier levier d’ajustement pour beaucoup d’entreprises en difficultés.

Les baisses de salaires sont donc à la fois économiquement compréhensibles et socialement choquantes. Cette confusion entre le prix morale et le prix économique s’applique également à la question du SMIC.

Le montant du SMIC en France est relativement élevé sur le plan économique. Mais sur le plan social, il est évident qu’il est difficile de bien vivre avec ce salaire. Il y a donc une déconnexion entre la valeur d’un travail que l’économie peut payer, et la valeur sociale du travail.

La création de certains emplois peu rémunérées est aujourd’hui entravée par l’existence du SMIC. Dans les années 2000, l’Allemagne a réussi à baisser son taux de chômage en permettant le développement d’emplois assez mal rémunérés, au prix de la création de travailleurs pauvres.

François-Xavier Oliveau est donc un fervent partisan d’un revenu universel couplé à un impôt sur le premier euro gagné, qui permettrait une simplification du système fiscal tout en redonnant de l’humanité dans la mécanique de redistribution.

Contrairement à une idée communément admise, le revenu universel n’incite pas à l’oisiveté mais responsabilise les citoyens : travailler paye toujours plus que de ne pas travailler. Enfin, le revenu universel est un filet de sécurité, une assurance qui permet aux individus de se reconstruire dans les moments difficiles.

Pour François-Xavier Oliveau, le revenu universel n’est plus une simple utopie. Notre appel en faveur de l’instauration d’un socle citoyen à l’initiative de la députée Valérie Petit, Gaspard Koenig, et notre expert Marc De Basquiat, a recueilli l’appuie de quarante-cinq parlementaires, divers élus politiques, chefs d’entreprises, universitaires, journalistes et responsables associatifs.

C’est une mesure qui retrouve des partisans à droite comme à gauche, chez les libéraux comme chez les socialistes. C’est un véritable projet de construction sociale de l’avenir autour duquel la nation pourrait se rassembler.


Pour revoir l’émission, cliquer ICI.

Pour relire nos deux rapports sur le revenu universel, cliquer ICI (I) et ICI (II).

Pour relire l’essai de François-Xavier Oliveau « Microcapitalisme : Vers un nouveau pacte social », cliquer ICI.

Pour relire notre article « Laissons respirer les entreprises », cliquer ICI.

 

Publié le 12/06/2020.

Déconfinement des libertés : le compte n’y est pas !

Invité de Gilles Bornstein dans l’émission « Le monde demain » sur FranceInfo, Gaspard Koenig alerte sur les libertés, mises sous cloche pendant le confinement, dont certaines pourraient ne jamais être retrouvées. 

 

À l’heure du déconfinement, Gaspard rejoint l’avocat et écrivain François Sureau ou encore le philosophe Bernard-Henri Lévy, qui craignent que l’état d’urgence sanitaire, toujours en vigueur, ne se prolonge plus que nécessaire. Pour le fondateur de notre think-tank, certaines mesures pourraient dès maintenant faire l’objet d’un assouplissement, notamment en matière judiciaire.

Prorogation de placements des mineurs sans audition des parties, interdictions de visites à l’hôpital,  interdictions de manifestations, restrictions en matière de droit syndical : autant de mesures qui sont aujourd’hui contestables.

Surtout, comme par le passé, certaines mesures d’exception pourraient finir par entrer dans le droit commun comme les perquisitions sans mandat judiciaire, aujourd’hui autorisées, malheureux héritage de l’état d’urgence contre le terrorisme.

Gaspard alerte aussi sur le fait que la réduction des libertés civiles va toujours de pair avec la réduction des libertés économiques.

GenerationLibre continue son travail de veille grâce à l’Observatoire des Libertés Confinées, repris par Le Monde.

 

https://twitter.com/GLthinktank/status/1271436037294784515


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Pour consulter l’Observatoire des Libertés Confinées, cliquer ICI.

 

Publié le 10/06/2020.

Décentraliser pour mieux déconfiner

Invitée de l’émission Point de vue sur le FigaroLive, notre porte-parole Mathilde Broquet-Courboillet dénonce la centralisation des décisions politiques en France.

 

Interrogée sur les violences policières, Mathilde considère qu’il est salutaire que les cas de racisme soient systématiquement reportés. Mais elle refuse de voir dans ces cas isolés le signe d’un racisme institutionnel. C’est pourquoi il est déplacé d’attendre une réponse présidentielle.

Notre porte-parole préconise d’accélérer le déconfinement, sans négliger de préparer des scénarios pour faire face à l’éventualité d’une deuxième vague. Avec le risque de voir 40% des restaurants et des cafés fermer, l’économie souffre déjà trop.

Ce déconfinement devra nécessairement s’appuyer sur une prise de décision décentralisée. Par exemple, le championnat de foot français aurait pu reprendre à huis-clos en consultant clubs et régions, comme c’est le cas en Allemagne et en Angleterre.

Enfin, Mathilde appelle à la vigilance afin que les libertés suspendues durant cette période d’exception soient intégralement recouvrées. Notre Observatoire des Libertés Confinées y veille.

 

https://twitter.com/GLthinktank/status/1270036141811666945?s=20

 


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Pour lire notre rapport « Décentraliser par la subsidiarité ascendante », cliquer ICI.

Pour consulter notre Observatoire des Libertés Confinées, cliquer ICI.

 

Publié le 08/06/2020.

Segur de la Santé : comment réformer ?

Dans On refait le monde sur RTL, Maxime Sbaihi souhaite que le Ségur de la Santé ne s’arrête pas à la question de la rémunération.

Pour Maxime, il faut mettre sur la table les problèmes d’organisation et de gouvernance de l’hôpital.


Pour réécouter l’émission, cliquer ICI.

Pour lire notre rapport « Servir l’État demain », cliquer ICI.

 

Publié le 25/05/2020.

Le revenu universel contre la servitude

Invité d’une émission spéciale « Europe » sur France 2, Gaspard Koenig rappelle que ce n’est pas à l’État de fixer le salaire de quiconque. C’est un revenu universel qui peut redonner un pouvoir de négociation.

 

Gaspard explique pourquoi le temps est venu pour un revenu universel.

Par ailleurs, au sortir de la crise, il faudra retrouver les libertés publiques perdues ces dernières semaines, insiste Gaspard. Trop souvent, les libertés fondamentales se trouvent durablement atteintes par la mise en place d’états d’exception, comme en témoignent encore les mesures de l’état d’urgence terroriste entrées dans le droit commun en 2017.

 


Pour revoir l’émission, cliquer ICI.

Pour relire notre dernier rapport en faveur d’un revenu universel, cliquer ICI.

Pour relire notre rapport « Europa : dépasser le nationalisme », cliquer ICI.

Plus de responsabilité, moins de paternalisme

Invité de RTL aux côtés d’Abnousse Shalmani et de Jean-Christophe Buisson, Maxime Sbaihi revient sur le discours du 13 avril du Président de la République.

 

Dans On refait le monde, Maxime se réjouit qu’Emmanuel Macron reconnaisse des insuffisances et des ratés dans la gestion de la crise. Il salue le cap donné par le Président, qui permet aux Français d’entrevoir une lueur d’espoir.

Maxime souligne également qu’il est rare d’entendre un responsable politique assumer qu’il n’a pas de réponses définitives. Si le discours du 16 mars était infantilisant, Emmanuel Macron a fait preuve, lundi, de pragmatisme, de responsabilité et de transparence.

Aux yeux de Maxime, les lourdeurs du centralisme administratif français ne sont pas pour rien dans la difficulté de la gestion de crise. Maxime se félicite de la réaction de l’État pour soutenir et relancer l’économie. Il regrette cependant que la France ait pris la mauvaise habitude d’accumuler de la dette même en période de croissance. C’est de cette mauvaise gestion de nos finances publiques en période faste qu’il va falloir débattre après la crise. En Allemagne, les marges budgétaires importantes héritées d’une bonne santé des finances publiques améliorent la capacité de résilience du pays dans les périodes difficiles.


Pour écouter l’extrait de l’émission, cliquer ICI et rendez vous à 15 minutes.

Pour voir le verbatim de Maxime Sbaihi sur reuters.com, cliquer ICI.

 

Publié le 14/04/2020.

La croissance sans le carbone

Maxime Sbaihi est l’invité de 28 Minutes sur Arte pour débattre des enjeux posés par l’urgence écologique avec Bertrand Badie et Jade Lindgaard.

 

Pour Maxime, il est nécessaire de passer à l’action et d’enclencher une vraie transition écologique. Mais elle ne doit pas se faire par un recul de nos libertés et de notre niveau de vie. La décroissance subie qui nous est imposée par la crise sanitaire du coronavirus montre bien que ce monde n’est pas souhaitable.

La transition écologique ne doit pas se construire contre mais avec le marché, qui est le meilleur vecteur de la science et de l’innovation. C’est par l’émulation du génie humain que nous pouvons espérer relever le défi qui est devant nous.

 


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Publié le 12/03/2020.

Défendons le statut d’auto-entrepreneur !

Mathilde Broquet-Courboillet est l’invitée de Points de vue (FigaroLive) pour commenter l’actualité de la semaine. Elle défend notamment le statut de l’auto-entrepreneur et appelle à imaginer une nouvelle protection sociale individualisée.

 

Au programme de l’émission :

– Coronavirus, faut-il restreindre les déplacements ?
– Arrêt de la Cour de cassation : la fin de l’ubérisation ?
– Tests ADN « récréatifs » : progrès ou recul ?
– Balkany : la condamnation du couple est-elle sévère ?


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Pour relire notre rapport « Le contrat de travail à l’ère numérique », cliquer ICI.

Pour découvrir le livre de François-Xavier Oliveau « Microcapitalisme : vers un nouveau pacte social », cliquer ICI.

Pour relire l’entretien croisé de Gaspard Koenig et Hervé Novelli sur l’auto-entrepreneur, cliquer ICI.

 

Publié le 06/03/2020.

Sanders et Trump : la guerre des populismes ?

Maxime Sbaihi est l’invité de On refait le monde pour discuter de l’utilisation du 49.3 et des primaires américaines.

 

Pour Maxime, l’utilisation du 49.3 par le gouvernement est incontestablement un aveu d’échec. Cependant, il regrette l’absence de débat parlementaire provoquée par la stratégie d’obstruction de La France Insoumise.

Il décrypte également la stratégie politique de Bernie Sanders qu’il assimile à un « populisme de gauche », frère ennemi du « populisme de droite » de Donald Trump.


Pour revoir un extrait, cliquer ICI.

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Publié le 03/03/2020.

Où est passée notre culture du débat ?

Dans C politique sur France 5, Gaspard Koenig revient sur l’actualité politique de la semaine.

 

Interrogé par Karim Rissouli sur le recours par le Gouvernement au 49-3 pour réformer les retraites, le fondateur de GenerationLibre déplore l’absence d’une véritable culture parlementaire au sein du système politique français. C’est pourtant cette capacité qui, selon lui, permet de lutter contre l’infantilisation des Français, et empêche les responsables politiques de s’abîmer dans l’idiotie. Pour Gaspard, lorsque l’on donne véritablement du pouvoir à l’individu, il devient plus intelligent et rationnel.

« Dans un régime présidentiel, comme tout le monde a très peu de pouvoir, tout le monde devient idiot. » Gaspard Koenig

À propos de la crise sanitaire du coronavirus, Gaspard estime qu’il est faux de voir en cet événement le « Tchernobyl chinois », dont l’aboutissement potentiel serait la tant attendue libéralisation du régime.

 


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Pour relire notre rapport « Mes data sont à moi », cliquer ICI.

Pour relire notre rapport « Aux data, citoyens ! », cliquer ICI.

 

Publié le 01/03/2020.

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