Retraites : une guerre de générations ?

Invité de l’émission 28 minutes sur Arte, Maxime Sbaihi dénonce un système de retraites illisible, injuste, inégalitaire et qui n’est pas financé à terme. 

 

L’inégalité des régimes spéciaux

Maxime rappelle que les régimes spéciaux comme ceux de la SNCF ou de la RATP ne sont pas auto-financés, et que chaque année, avec les impôts de tous les Français, sont comblés des déficits à hauteur de 7 milliards d’euros. Il s’agit de mettre tout le monde sur un pied d’égalité.

L’intérêt d’un système par point

L’usine à gaz, qui n’a jamais été remise en cause depuis soixante-dix ans, doit être réformée aujourd’hui. Un système de retraites par point permettra de convertir l’espérance de vie et les salaires en quelque chose de visible pour soutenir le système.

« Ce système marchait dans les années 1970 quand les gens partaient à la retraite à 65 ans et mouraient vers 70 ans. Aujourd’hui, ils partent à 60 ans mais l’espérance de vie est au-delà de 80 ans. On a le même système, mais le monde a changé. » Maxime Sbaihi

Travailler plus longtemps

Le système marchait dans les années 1970 quand les gens partaient à la retraite à 65 ans et mouraient vers 70 ans. Aujourd’hui, ils partent à 60 ans mais l’espérance de vie est au-delà de 80 ans. On a le même système, mais le monde a changé. Pour Maxime, la démographie et l’évolution de l’espérance de vie nous obligent à faire travailler plus longtemps ceux qui sont en âge de partir à la retraite.

Combattre l’inéquité générationnelle

Il est intéressant de noter qu’en France, comme au Luxembourg, les retraités sont plus riches que les actifs. Un phénomène inédit dans l’histoire, et exceptionnel dans le monde contemporain. A l’instar de Karim El Karoui devant notre caméra cette semaine, Maxime aimerait que l’on parle du niveau des pensions, et dénonce le fait que l’on fasse payer aux jeunes générations d’actifs, et à celles qui viennent, un système dont profitent les retraités aujourd’hui.


Pour revoir l’émission 28 minutes sur Arte, cliquer ICI.

[LE STUDIO] Pour voir notre vidéo avec Hakim El Karoui « Retraites : la lutte des âges », cliquer ICI.

Les libéraux se sont battus pour les droits syndicaux

Interrogé par Raphaël Enthoven pour ARTE Philosophie, notre directeur Maxime Sbaihi rappelle que le syndicalisme ne s’oppose pas au libéralisme.

 

Si Maxime rappelle qu’historiquement, c’est le libéral Waldeck-Rousseau qui a permis la création de syndicats au XIXème siècle, il regrette qu’aujourd’hui le syndicalisme pêche par idéologie et manque de représentativité.

La réaction de Laurent Berger de la CFDT.


Pour revoir un extrait de l’émission Philosophie – Pas négociable sur ARTE, cliquer ICI.

Quel avenir pour nos enfants ?

Retraites, « ascenseur social en panne », pessimisme des Français  : ce vendredi 22 novembre, Mathilde Broquet-Courboillet était l’invitée de BFM TV pour participer à l’émission 19 Brunet Neumann.

 

Le lundi 25 novembre, Mathilde était sur le plateau du Figaro Live pour livrer son point de vue sur l’actualité brûlante, et notamment, sur le grenelle contre les violences conjugales ainsi que sur l’avenir de l’OTAN.


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FDJ : à quoi l’Etat va-t-il jouer avec les recettes ?

Privatisation de la FDJ, formation professionnelle et politique monétaire : ce jeudi 21 novembre, Maxime Sbaihi était l’invité des Experts sur BFM Business pour commenter l’actualité économique.

 

Quelle utilisation sera faite des recettes de la privatisation de la FDJ ? Si Maxime salue le désengagement de l’Etat et le rebond de l’actionnariat populaire, il rappelle que la place de l’Etat n’est pas d’innover.


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A quand un vrai Pacte Girondin ?

Dans On refait le monde, Maxime Sbaihi salue les mots d’Emmanuel Macron en faveur de la décentralisation, mais s’impatiente, et s’inquiète, de leur traduction politique.

 

« Un des gros problèmes de la France, c’est qu’il y a trop de pouvoir à Paris », rappelle Maxime qui approuve la volonté une nouvelle fois affichée par Emmanuel Macron, lors du 102ème Congrès des Maires de France, de donner plus de responsabilités aux territoires. Une ambition partagée par notre think-tank, bien que la philosophie et les moyens diffèrent.

« Comment être responsable des dépenses si on ne l’est pas des recettes ? Comment des électeurs pourraient-ils juger correctement une action municipale s’ils ne sont pas également contribuables ?  » Gaspard Koenig, « Oser le Pacte Girondin« , novembre 2017

Depuis une note publiée en 2018, notre think-tank se fait l’avocat d’une autonomie fiscale pleine et entière pour les collectivités territoriales, gage d’une organisation décentralisée à proprement parler. A nos yeux, et dans une perspective tocquevilienne, cette autonomie fiscale constitue la condition si ne qua non pour rapprocher le citoyen du décideur politique dans la détermination des choix politiques.

Maxime souligne que la suppression de la taxe d’habitation, marque à l’inverse une forme de re-centralisation, tandis que la réforme constitutionnelle sans cesse annoncée reste au frigidaire.


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Les libertés fondamentales en danger face au terrorisme

Dans On refait le monde, Maxime Sbaihi regrette le recul des libertés fondamentales face à la menace terroriste. 

 

« On a perdu du terrain sur la liberté, au nom de la sécurité » : Maxime nous met en garde contre les terroristes qui veulent nous faire perdre nos valeurs. Pour Maxime, la meilleure réponse, c’est la tolérance et la liberté. 

Face au terrorisme, notre premier devoir est de ne pas attenter aux libertés fondamentales, comme l’explique François Sureau dans son tract « Sans la liberté ».


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L’immigration est économiquement profitable à tous

Dans On refait le monde, Maxime Sbaihi défend, du point de vue de l’économiste, les bénéfices de l’immigration pour tout le monde.

 

Maxime salue la volonté du Gouvernement d’introduire des quotas. Une proposition qui soulève cependant un problème technique : les besoins fluctuant à tout instant, il faudrait actualiser les quotas en permanence.

Pour Maxime, l’échelon pertinent en la matière est l’Europe : Matteo Salvini ayant quitté le pouvoir, Emmanuel Macron veut arriver à réformer tout le processus de Dublin.


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Merci Louis Sarkozy !

Invités sur le plateau de C à vous, Louis Sarkozy et Cecilia Attias discutent avec Pierre Lescure de notre note en faveur de la légalisation du cannabis.

 

Louis, donateur et soutien de notre think-tank, et défenseur d’une dépénalisation du cannabis, a mentionné notre note de mai 2018 en faveur de la légalisation du cannabis. Il avait d’ailleurs participé à notre campagne de financement participatif sur la plateforme Leetchi.

Dans « Bourdin Direct » devant Apolline de Malherbe, Louis a également mentionné notre combat en faveur de la liberté d’expression, réagissant à l’annulation de la conférence de Sylviane Agacinski à Bordeaux. Une annulation qu’il dénonce au nom de la liberté d’expression, tout en rappelant sur le fond, s’agissant de la GPA, qu’il faut surtout se préoccuper du libre consentement des parties et de la liberté de chacun à disposer de son corps.


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Le regard de Mathilde sur l’actualité politique

Lundi 28 octobre, Mathilde Broquet-Courboillet était l’invitée de Points de Vue pour Le Figaro live.

 

Au programme de l’émission : les élections municipales, la laïcité, la réforme des retraites, et la mort d’al-Baghdadi.


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Pourquoi Gaspard Koenig a fondé GenerationLibre

Invité sur Canal +, Gaspard Koenig rappelle pourquoi il a fondé GenerationLibre. Il en profite aussi pour défendre la liberté d’expression, de plus en plus malmenée en France.

 

GL : retour aux origines

« J’ai fondé ce think-tank, GenerationLibre, il y a six ans, pour réhabiliter le libéralisme dans sa dimension humaniste », explique Gaspard, qui insiste sur la seule ligne directrice de notre think-tank : l’autonomie individuelle.

L’ambition reste la même : défendre un libéralisme dans une dimension complète, qui parle aussi des institutions et des questions de société. Pour Gaspard, la droite n’a jamais vraiment été libérale en France.

Il rappelle que les premiers libéraux comme Jean-Baptiste Say ou Alexis de Tocqueville siégeaient à gauche de l’hémicycle au XIXème siècle. « Alain Madelin a représenté une certaine forme de néolibéralisme, qui est une petite variante de cette grande famille d’idées », ajoute Gaspard.

« Ca ne veut pas dire qu’il ne faut pas d’Etat. Au contraire, il faut un Etat pour organiser cette autonomie : donner à l’individu les moyens d’être libre. » Gaspard Koenig

Ainsi, nos propositions centrales de revenu universel et de propriété des données personnelles vont dans le même sens : donner à l’individu les moyens d’être libre. Refus de l’assistanat ou de l’infantilisation, confiance dans la capacité de chacun à décider de l’emploi de son argent, extension de la propriété et du micro-capitalisme pour tous.

Laissons parler nos ennemis

« Il ne faut pas avoir peur des paroles homophobes ou islamophobes. Il ne faut pas les interdire », explique Gaspard qui défend la liberté d’expression, objet du premier rapport de GenerationLibre en 2013. Si les mœurs ont évolué, et les lois de plus en plus libérales – mariage homosexuel, extension de la PMA-, Gaspard craint que l’on se perde simultanément dans une nouvelle normativité. Aujourd’hui, il ne faut pas trop choquer, et la liberté d’expression s’en trouve malmenée.

« Que l’on ne substitue pas la violence d’une interdiction à la rationalité du débat. Au contraire, plus on expose les arguments de nos ennemis, et plus on les affaiblit. » Gaspard Koenig

Rappelant qu’il avait dénoncé la fermeture par Facebook du compte des identitaires, dont les propos étaient pourtant légaux, il s’inquiète que l’Etat délègue la censure aux plateformes. Car « plus on réprime les gens, moins on leur permet de parler, plus le contenu de ce qu’ils disent se répand d’une manière qui ne peut même plus être discutée, réfutée. »

« Est-ce qu’on croit si peu à la rationalité humaine qu’on préfère interdire des propos ? C’est quoi l’intérêt de débattre avec des gens qui pensent comme nous », se demande Gaspard ?


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Pour relire notre rapport en faveur d’un revenu universel, cliquer ICI.

Pour relire notre rapport en faveur de la propriété privée des données personnelles, cliquer ICI.

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