« La liberté d’expression est une valeur fondamentale, elle est le socle de ce qu’est le libéralisme de la France. Mais elle est d’autant plus solide qu’elle est limitée. » Monique Canto-Sperber sur Europe 1.
Si la représentation d’une députée comme esclave du XVIIe siècle est clairement condamnée, les allusions ou références culturelles dissimulant des propos racistes sont plus difficiles à juger et peuvent donner l’impression que les décisions de justice qui les condamnent sont arbitraires. La répétition de messages haineux, tels que les nombreuses allusions antisémites après le 7 octobre, peut avoir des effets néfastes sur la société, influençant les jugements collectifs et risquant d’ouvrir la fenêtre d’Overton au-delà du raisonnable.
« L’intimidation par des meutes déchaînées qu’on observe souvent aujourd’hui est une privation majeure de liberté. »
Monique soutient qu’en raison de leur autorité et de leur influence, les personnalités publiques et politiques doivent être tenues responsables de leurs propos. Ainsi, un État libéral doit disposer de lois permettant à la justice de leur demander des comptes, tout en assurant que ces derniers puissent s’expliquer et que le grand public soit informé.
« Lorsqu’on s’exprime publiquement comme responsable d’un syndicat ou d’un mouvement politique important […] il est justifié que la justice demande des comptes et que le grand public sache ce qu’il en est.»
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Pour lire notre rapport «Pour rétablir la liberté d’expression », cliquer ICI.
Pour lire la tribune de notre chargé d’études dans Le Figaro « En interdisant la conférence des Insoumis, on leur offre une occasion en or de se poser en victime du “système” », cliquer ICI.
Publié le 30/04/2024.