Pour Maxime Sbaihi dans l’Opinion, malgré les avancées sur un vaccin contre la Covid-19, la crise n’est pas une parenthèse prête à se refermer.
Les annonces de vaccins sont aux yeux de Maxime une lueur d’espoir qui révèle la force du progrès et de la mondialisation libérale. Alors que l’homme a longtemps surmonté la maladie en comptant sur le temps, les échanges internationaux entre investisseurs et chercheurs permettent aujourd’hui des avancées rapides vers un vaccin efficace.
Maxime rappelle qu’il ne faut pas voir dans cet espoir de vaccin un remède immédiat à la pandémie. Il souligne que l’arrivée du vaccin sur le marché ainsi que la mise en place d’une vaccination généralisée nécessiteront bien plus de temps que nous l’imaginons.
« Le vaccin ne refermera pas une parenthèse pour revenir à la normale car entre temps les confinements à répétition ont provoqué de graves dégâts. »
Les dommages créés par la crise sanitaire sur notre économie l’ont durablement fragilisée. Outre les victimes du virus, Maxime souligne que les victimes économiques, les jeunes et les plus précaires, vont encore souffrir pour un moment.
« « L’avenir à chaque instant presse le présent d’être un souvenir », écrit Aragon. Scruter le futur avec la nostalgie du souvenir promet un dur réveil dans une nouvelle réalité. »
Maxime s’inquiète de la désillusion à laquelle nous nous exposons si nous ne cessons pas de croire à un retour à la normale. Il nous faut prendre conscience que le futur représente une nouvelle réalité et non un retour au monde d’avant.
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Publié le 24/11/2020.