GenerationLibre a commandé un sondage à l’Ifop sur le rapport des Français à l’institution du président de la République. Pour 82 % d’entre eux, l’élection présidentielle « repose trop sur des personnes et pas assez sur des idées ». Pour consulter tous les résultats, cliquer ICI.
Commandé avec Les éditions de l’Observatoire, ce sondage constate le décalage entre la concentration du pouvoir entre les mains du président et les attentes des Français. Le Point en dévoile en exclusivité les résultats et livre une critique du dernier essai de notre fondateur Gaspard Koenig « Contr’un : pour en finir avec l’élection présidentielle », dans lequel il revient sur son parcours de candidat à la présidentielle. Le magazine a par ailleurs interrogé les candidats à la présidence LR Eric Ciotti et Bruno Retailleau sur sa proposition de suppression de l’élection présidentielle au suffrage universel direct. Ils considèrent avec intérêt le travail de Gaspard Koenig mais la rejettent par crainte de retomber dans les travers de la IVe République.
« Pour 66 % des Français, l’élection présidentielle donne trop de pouvoir au président élu. »
Cette proposition figure en bonne place dans le recueil collectif de GenerationLibre « Déprésidentialiser la Ve République » publié en juin dernier. En plus de cette idée, GenerationLibre suggère entre autres une réforme du calendrier électoral, un recours facilité au référendum d’initiative partagée ou encore la suppression du droit d’amendement du Gouvernement. Ceci dans l’objectif clair de déprésidentialiser la République et ainsi rééquilibrer les rapports de pouvoir entre exécutif et législatif.
« Notre comité d’experts a cherché à repenser la Ve République dans ses possibilités éminemment plus démocratiques et libérales. »
Ce recueil a notamment été couvert en exclusivité par l’Express et repris dans Le Figaro ainsi que le magazine spécialisé Acteurs publics sans compter divers entretien avec les 8 co-auteurs : Jean-Marie Crouzatier, Baptiste Gauthey, Alain Laquièze, Ferdinand Mélin-Soucramanien, Frédéric Potier, Corentin Poyet, Olivier Rouquan et Jean-Jacques Urvoas. La composition de la nouvelle législature est d’ailleurs un signal fort envoyé par les électeurs à l’exécutif pour lequel ils ont voté en avril mais à qui ils n’ont pas offert la majorité – fait largement inédit dans la Ve République.
Pour consulter le sondage, cliquer ICI.
Pour lire l’article du point « En finir avec le président », cliquer ICI.
Pour (re)lire notre recueil « Déprésidentialiser la Ve République », cliquer ICI.
Publié le 06/10/2022.