Seuls ceux qui en comprennent les enjeux peuvent librement consentir à payer l’impôt. Devant la volonté du gouvernement d’instaurer une nouvelle taxe sur les carburants, notre expert François-Xavier Oliveau s’interroge dans une tribune pour le Figaro : comment exiger des contribuables un effort supplémentaire quand le produit de cet effort ne leur est pas rendu ? Si, pour l’auteur de l’ouvrage Microcapitalisme (lire ICI), un prélèvement obligatoire doit être à la fois clair, neutre et équitable, alors la fiscalité écologique actuelle est à remettre en question.
Le constat est là : loin de revenir aux ménages et de participer à l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, l’argent généré par l’ensemble des taxes écologiques sert en fait à pallier les défaillances d’un État en situation de déficit chronique. En outre, elles font peser un poids économiquement infondé sur les épaules de certains consommateurs.
Là où, selon François-Xavier Oliveau, une taxe carburant, indexée sur le coût environnemental réel des gaz à effet de serre, devrait s’élever à 12 centimes par litre de gazole, la TICPE correspond aujourd’hui, en Île de France, à 62,64 centimes du prix du litre.
Le gouvernement a des comptes à rendre pourrait-on résumer. Notre expert nous avertit : une fiscalité efficace doit être incitative plutôt que coercitive, préservant aussi bien l’équilibre écologique que celui de nos finances.
Pour lire la tribune « Les Français accepteraient une fiscalité écologique équitable, neutre et claire », cliquer ICI.
Pour retrouver l’ouvrage de notre expert « Microcapitalisme, vers un nouveau pacte social ? », cliquer ICI.