Si les pays européens disposent pour la plupart de dispositifs en faveur des entrepreneurs, aucun n’a réussi à allier la simplicité et l’efficacité que le régime d’auto-entrepreneur français a su combiner.
Alors que le taux de chômage des jeunes dans l’Union Européenne explose et que le modèle du salariat laisse peu à peu la place à des modes de travail plus autonomes, un statut européen de l’auto-entrepreneur, s’inscrirait parfaitement dans l’esprit originel de la construction européenne se réalisant, selon Schuman, « par des réalisations concrètes ».
Face au succès notable du statut d’auto-entrepreneur français, le généraliser au niveau européen diffuserait non seulement ses vertus mais contribuerait également à la construction européenne.
De l’échange de bonnes pratiques à l’intégration fiscale, en passant par une directive sur le régime juridique et fiscal de l’auto-entrepreneur, différentes options sont envisagées dans cette note pour mettre en oeuvre et concrétiser cette réforme. Enfin, en extrapolant les données françaises, on peut anticiper la création de plus de 5 millions d’activités nouvelles à l’échelle européenne.